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Liban - Dans les coulisses de la diplomatie

Kerry pourrait faire une brève escale à Beyrouth

La situation au Liban inquiète les ambassadeurs des États membres du Groupe international de soutien au Liban (composé de la France, de la Russie, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne), qui redoutent, après l'épisode du drapeau de l'État islamique (EI), soi-disant brûlé à la place Sassine et des contre-réactions à Tripoli et à Aïn el-Héloué, que les tensions confessionnelles ne s'exacerbent et ne dégénèrent.
Selon ces diplomates, leurs pays respectifs craignent surtout que le Liban ne devienne une cible d'al-Nosra et de l'EI et que ce groupe n'essaie d'étendre son champ d'action au pays du Cèdre, si jamais il progresse sensiblement en Syrie et en Irak. C'est ce à quoi le secrétaire britannique au Foreign Office, David Cameron, avait mis en garde la semaine dernière en soulignant les risques d'une extension de l'État islamique au Liban et à la Jordanie.
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, qui doit effectuer une tournée dans la région aurait inclus à l'ordre du jour de ses entretiens un volet concernant le Liban et la Jordanie, que les États-Unis veulent protéger contre une éventuelle attaque de l'État islamique, selon un responsable libanais qui précise que Washington souhaite inclure le Liban dans la stratégie qu'il compte conduire pour combattre le terrorisme.
John Kerry pourrait dans ce cadre faire une brève escale à Beyrouth la semaine prochaine où il assurera les dirigeants libanais, notamment le Premier ministre Tammam Salam, du soutien des États-Unis au Liban et de sa volonté d'équiper ses forces militaires en armes adéquates pour combattre les terroristes de l'État islamique, si jamais décision est prise de les bombarder en Syrie.

La situation au Liban inquiète les ambassadeurs des États membres du Groupe international de soutien au Liban (composé de la France, de la Russie, des États-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne), qui redoutent, après l'épisode du drapeau de l'État islamique (EI), soi-disant brûlé à la place Sassine et des contre-réactions à Tripoli et à Aïn el-Héloué, que les...

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