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Sport - Basket-ball - Mondial 2014

La France se remet d’aplomb

L'équipe de France a remporté sur le fil face à la Serbie (74-73) un succès très encourageant lors de la 2e journée de la Coupe du monde messieurs de basket, hier à Grenade.

Le pivot de l’équipe de France Joffrey Lauvergne (n° 7) monte au dunk, malgré la défense du Serbe Nemanja Bjelica, au Mondial de basket, hier au Palais municipal des sports à Grenade. Jorge Guerrero/AFP

Après la défaite subie samedi contre le Brésil (65-63), le bilan comptable des champions d'Europe s'équilibre.
Ils peuvent toujours espérer finir à l'une des deux premières places du groupe A, ce qui leur garantirait certainement ensuite de ne pas rencontrer avant les demi-finales l'Espagne, grande favorite du tournoi avec les États-Unis.
Il leur faudra pour cela encore battre l'Égypte aujourd'hui puis l'Iran jeudi, deux nations qui leur sont sur le papier très inférieures, sachant qu'ils devront aussi croiser le fer avec l'Espagne mercredi.
Face aux Serbes, 4es du Mondial 2010, les Français ont haussé leur niveau par rapport à la veille. Plusieurs joueurs sortis du banc se sont fait remarquer, à l'instar d'Edwin Jackson.
Et Vincent Collet a trouvé les bons ajustements pour combler l'immense déficit de taille et de puissance de son équipe à l'intérieur. Les Serbes ont toutefois évolué sans leur redoutable pivot Nenad Krstic.
Contrairement à samedi, les Tricolores n'ont pas pris le départ idéal. Bogdan Bogdanovic a immédiatement fait parler son adresse extérieure, et la deuxième faute dès la 2e minute de Boris Diaw a bousculé leurs plans.
L'absence de l'intérieur de San Antonio (NBA) ne s'est pas immédiatement fait sentir en attaque, où les Bleus ont bien fait tourner la balle, pour souvent trouver à la conclusion au près Joffrey Lauvergne (19 points, son record en sélection).

Jackson sort de l'ombre
Avec un Nicolas Batum également très agressif offensivement (11 pts), la France a réussi à rester au contact à la fin du premier quart-temps (20-21). Mais les mêmes maux que face au Brésil sont très vite apparus.
Les Bleus ont commencé à souffrir le martyre à l'intérieur. Les Serbes se sont appliqués à servir Miroslav Raduljica, le pivot de Milwaukee (NBA), qui a fait parler sa puissance (21 pts, 7 rds).
Appelé au relais de Lauvergne, Rudy Gobert s'est plusieurs fois fait enfoncer, avant de rapidement retourner sur le banc. La situation des Bleus est devenue critique après la troisième faute de Diaw (15e), très agacé par l'arbitrage.
Privés de jeu rapide, leur attaque bien contenue, les Français ont vu les Serbes s'envoler (28-39, 19e). Mais la lumière est venue d'un joueur assez inattendu : Edwin Jackson.
L'arrière de Villeurbanne, meilleur marqueur de ProA la saison passée, a aligné deux tirs improbables à trois points et une passe décisive pour Antoine Diot en quelques minutes.
Avec le choix de Vincent Collet de jouer « small ball » (avec quatre petits joueurs), pour laisser Raduljica marquer ses points mais bloquer ses coéquipiers, la France a recollé au score après une interception conclue par un dunk de Batum (46-46, 24e).
Libérés, à l'image d'un Antoine Diot lui aussi opportuniste (15 pts), les Bleus ont continué à coller aux basques des Serbes (60-62, 30e), malgré la discrétion de Diaw en attaque.
Les Bleus ont mieux géré les dernières minutes. Une perte de balle de Bogdanovic à quatre secondes de la fin a offert les deux lancers francs de la gagne à Lauvergne, qui en a mis un.
©AFP

Après la défaite subie samedi contre le Brésil (65-63), le bilan comptable des champions d'Europe s'équilibre.Ils peuvent toujours espérer finir à l'une des deux premières places du groupe A, ce qui leur garantirait certainement ensuite de ne pas rencontrer avant les demi-finales l'Espagne, grande favorite du tournoi avec les États-Unis.Il leur faudra pour cela encore battre...

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