La mairie de Londres et l'opérateur des transports publics annoncent la mise en place en début d'année prochaine d'une expérimentation permettant de recharger les batteries de certains bus hybrides par le biais d'un système sans fil à induction.
Ah, les bus londoniens, leur fameuse couleur rouge, leur carrosserie à impériale, leurs millions de touristes transportés chaque année et désormais... leur système de recharge sans fil. Car 800 modèles hybrides et une poignée de modèles électriques (six exactement, en attendant l'arrivée de deux autres prochainement) circulent dans la capitale du Royaume-Uni sous les couleurs de la TfL (Transport for London). Dans le cadre d'une expérimentation qui débutera l'année prochaine, ils vont pouvoir recharger leurs batteries via un système à induction.
Comme l'explique la TfL dans un communiqué, ces tests ne vont concerner dans un premier temps que quatre bus hybrides (motorisation hybride Diesel) circulant sur la ligne 69 et à un petit nombre de station. Cette recharge par induction sera déclenchée automatiquement lorsque les bus s'arrêteront pour déposer et charger des passagers. Le but est de maximiser l'usage de leur mode 100 % électrique et donc de diminuer la part du Diesel dans leur kilométrage quotidien. De quoi limiter les émissions de CO2 et, à terme, contribuer à améliorer la qualité de l'air londonien. Le confort des passagers et des piétons sera aussi amélioré car, en mode électrique, les bus émettront moins de vibrations et de bruits qu'en mode thermique ou hybride.
Cette initiative se déroule dans le cadre du programme Zero Emissions Urban Bus System (ZeEUS), mis en place par l'Union internationale des transports publics.