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La nomination de Federica Mogherini à la tête de la diplomatie de l'UE acquise

La nomination de l'actuelle ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, à la tête de la diplomatie européenne, est quasiment acquise, selon plusieurs sources européennes.

"Sa nomination ne fait plus aucun doute", a indiqué une source à l'AFP. "Personne ne voit d'alternative", selon une autre source. "Elle tient la corde, mais rien n'est fait", a tempéré une troisième.

L'Italie défend avec ferveur la candidature de Mme Mogherini pour ce poste, dont le titulaire doit être désigné pour cinq ans par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne au cours d'un sommet extraordinaire samedi.

Le Haut représentant est à la fois membre du Conseil, puisqu'il préside les réunions des ministres des Affaires étrangères et assiste aux sommets des chefs d'Etat et de gouvernement, et de la Commission européenne, dont il est premier vice-président.

Les 28 n'étaient pas parvenus à se mettre d'accord lors d'une première réunion le 16 juillet. Le nom de Mme Mogherini avait été bloqué par plusieurs pays de l'Est. Ils lui reprochaient d'être trop indulgente à l'égard de la Russie en pleine crise ukrainienne et s'inquiétaient aussi de leur place dans les futures institutions de l'UE.
L'autre candidate était l'actuelle commissaire européenne chargée des affaires humanitaires, la Bulgare Kristalina Georgieva.

Mais les dirigeants européens se sont entendus pour que le successeur de la Britannique Catherine Ashton appartienne à la famille socialiste. Le président français François Hollande a même précisé que ce serait une femme. Et les dirigeants socialistes défendent la candidature de Mme Mogherini.

Critiquée pour son manque d'expérience après seulement quelques mois à la tête de la diplomatie italienne, cette spécialiste des questions internationales au sein du Parti démocrate du Premier ministre Matteo Renzi n'est "pas une novice", souligne une source européenne, moins en tout cas que Mme Ashton au moment de sa désignation en 2009.

Le choix de Mme Mogherini doit débloquer la nomination du titulaire de l'autre haut poste de l'UE, celui de président du Conseil européen. Pour ce poste, le jeu reste beaucoup plus ouvert. Compte tenu des équilibres à respecter, notamment politiques et géographiques, le poste devrait revenir à un dirigeant de droite d'un pays de l'Est. Sont toujours cités les noms du Premier ministre polonais Donald Tusk, et des anciens chefs de gouvernement letton Valdis Dombrovskis et estonien Adrus Ansip.

Mais plusieurs pays du Nord de l'Europe soulignent qu'eux non plus n'ont jamais obtenu de haute fonction au sein de l'UE. Trois personnalités sont alors évoquées, la Première ministre danoise Helle Thorning-Schmidt, son homologue irlandais, Enda Kenny et l'ancien chef du gouvernement finlandais, Jyrki Katainen.
Mme Thorning-Schmidt, la seule socialiste, reste dans la course depuis que la chancelière allemande, la conservatrice Angela Merkel, a affirmé en juillet que le choix ne serait pas fait en fonction de l'appartenance partisane mais de la personnalité.

La décision des dirigeants européens influera aussi sur les choix du président de la future Commission
européenne, Jean-Claude Juncker, pour l'attribution des portefeuilles. Il doit annoncer la composition de son équipe au cours de la première quinzaine de septembre.

La nomination de l'actuelle ministre italienne des Affaires étrangères, Federica Mogherini, à la tête de la diplomatie européenne, est quasiment acquise, selon plusieurs sources européennes."Sa nomination ne fait plus aucun doute", a indiqué une source à l'AFP. "Personne ne voit d'alternative", selon une autre source. "Elle tient la corde, mais rien n'est fait", a tempéré une...