Les audiences dans l'affaire des événements du 23 juin 2013 à Abra ont commencé. Six prévenus, sur un total de 70, ont été entendus hier par le juge. Une personne accusée d'un simple délit a été relâchée après avoir passé sept mois en prison. Les autres accusés seront entendus au cours des prochaines semaines.
Des procès par défaut – qui concerneront notamment Ahmad el-Assir et Fadl Chaker – se tiendront également dans le cadre de la même affaire.
Présidé par le général Khalil Ibrahim, le tribunal militaire a reporté les audiences jusqu'au 14 octobre prochain.
Les prévenus ont été répartis en cinq groupes : un premier groupe de 52 personnes en plus de Naïm Abbas, qui est détenu au ministère de la Défense. Ils sont accusés d'avoir tiré sur l'armée.
Le deuxième groupe comprend sept personnes qui étaient en possession d'armes qu'ils n'ont pas brandies contre les soldats. Le troisième groupe détenait des armes mais ne les a pas utilisées. Trois autres prévenus ont été placés dans un quatrième groupe. Leur rôle consistait à s'occuper des questions logistiques et administratives durant les affrontements. Quant au cinquième groupe, il s'agit de personnes contre lesquelles aucune preuve n'a pu être retenue.
À noter que les avocats de la défense ont demandé au juge de ne pas séparer les incidents de Abra des accrochages qui les avaient précédés, plus précisément les 18 et 22 juin lorsque Ahmad el-Assir a affronté les « Brigades de la résistance » (des éléments armés sunnites opérant pour le compte du Hezbollah). Ils ont également réclamé que soient pris en compte tous les éléments de preuve, notamment les bandes vidéo tirées des caméras de surveillance pour pouvoir identifier ceux qui ont recouru aux armes lors des accrochages.
commentaires (0)
Commenter