Consommation US : l’accélération se fait encore attendre
OLJ /
le 26 août 2014 à 00h00
Comparé aux années pré-2008, le consommateur américain reste prudent. La consommation augmente d'environ 2 % par an contre 3 % auparavant, expliquant largement les faibles rythmes de croissance du PIB. Plusieurs raisons peuvent être avancées : le taux d'épargne des ménages n'a plus beaucoup de marge de baisse ; l'incertitude fiscale et politique depuis 2011 a sapé leur confiance ; la baisse des prix des ménages a diminué leur capacité d'emprunt ; et le marché du travail garde des cicatrices de la crise... Des améliorations ont toutefois été observées sur la plupart de ces points. Le thème fiscal n'est plus sur le devant de la scène, pas plus qu'Obamacare qui a finalement été mis en route. Les prix de l'immobilier se sont redressés. Enfin et surtout, le marché du travail s'est affermi vivement depuis quelques mois. Une accélération de la consommation serait donc logique, mais elle reste, pour le moment, élusive. En juillet, les dépenses de consommation ne sont attendues en hausse que de 0,2 % (en ligne avec des ventes au détail quasi stables). On gardera aussi un œil sur la confiance des ménages qui était récemment en hausse dans l'enquête du Conference Board mais en baisse dans celle de l'université du Michigan...
Comparé aux années pré-2008, le consommateur américain reste prudent. La consommation augmente d'environ 2 % par an contre 3 % auparavant, expliquant largement les faibles rythmes de croissance du PIB. Plusieurs raisons peuvent être avancées : le taux d'épargne des ménages n'a plus beaucoup de marge de baisse ; l'incertitude fiscale et politique depuis 2011 a sapé leur confiance ; la baisse des prix des ménages a diminué leur capacité d'emprunt ; et le marché du travail garde des cicatrices de la crise... Des améliorations ont toutefois été observées sur la plupart de ces points. Le thème fiscal n'est plus sur le devant de la scène, pas plus qu'Obamacare qui a finalement été mis en route. Les prix de l'immobilier se sont redressés. Enfin et surtout, le marché du travail s'est affermi vivement depuis quelques...
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