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Moyen Orient et Monde - Ukraine

Porochenko promet de « parler de paix » avec Poutine

Dans les environs de Lougansk, les forces ukrainiennes sont sur le qui-vive. Valentyn Ogirenko/Reuters

Le président ukrainien a promis hier de « parler de paix » avec son homologue russe Vladimir Poutine et de le convaincre de « retirer les combattants » rebelles de l'est de l'Ukraine.
« Tout le monde est fatigué de la guerre », a déclaré M. Porochenko, cité par un communiqué de la présidence, ajoutant qu'il comptait se rendre au sommet régional de Minsk le 26 août pour « parler de paix » avec le président russe, en présence également des dirigeants de l'Union européenne. Les deux présidences n'ont toutefois pas précisé si un entretien en tête à tête entre MM. Poutine et Porochenko était prévu, qui serait le premier depuis leur brève rencontre en France le 6 juin dernier en Normandie.
Moscou est accusé par Kiev et certains pays occidentaux de faire transiter armes et combattants par sa frontière, ce que la Russie a toujours démenti. Dans ce contexte, les autorités ukrainiennes ont affirmé hier, sans toutefois apporter de preuves dans l'immédiat, avoir capturé deux blindés d'une division aéroportée russe près du bastion des séparatistes de Lougansk dans l'Est. Si ces informations étaient exactes, ce serait la première preuve de l'implication des forces régulières russes dans le conflit dans l'est de l'Ukraine. Le ministère russe de la Défense a démenti ces informations, raillant la « mille et unième "preuve" » ukrainienne.

La « grande bataille »
L'armée ukrainienne a par ailleurs affirmé qu'une « grande bataille » était en cours à Lougansk, assiégée et inaccessible à la presse. Des commandos ukrainiens sont à l'œuvre dans les rues de ce bastion des insurgés prorusses pour « détruire les engins d'artillerie » des combattants rebelles, a indiqué un porte-parole militaire. Les autorités de Lougansk ont, pour leur part, dénoncé une « situation extrêmement critique » dans cette ville où l'eau, l'électricité et les communications sont coupées depuis près de trois semaines. À Donetsk, autre bastion de la rébellion, d'intenses bombardements ont touché hier les quartiers avoisinant le célèbre stade du Shakhtar.
Face à cette situation qui ne cesse de se dégrader pour les civils de l'est de l'Ukraine, les premiers camions du convoi humanitaire russe, bloqué depuis une semaine du côté russe de la frontière, ont été finalement inspectés par les gardes-frontières et les douaniers ukrainiens. Le chef de la branche européenne du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Laurent Corbaz a appelé hier les parties concernées à mettre en œuvre « toutes les procédures nécessaires pour que cette aide, dont on a besoin d'urgence, puisse arriver aux destinataires », a Lougansk.
(Source : AFP)

Le président ukrainien a promis hier de « parler de paix » avec son homologue russe Vladimir Poutine et de le convaincre de « retirer les combattants » rebelles de l'est de l'Ukraine.« Tout le monde est fatigué de la guerre », a déclaré M. Porochenko, cité par un communiqué de la présidence, ajoutant qu'il comptait se rendre au sommet régional de Minsk le 26 août pour « parler de paix » avec le président russe, en présence également des dirigeants de l'Union européenne. Les deux présidences n'ont toutefois pas précisé si un entretien en tête à tête entre MM. Poutine et Porochenko était prévu, qui serait le premier depuis leur brève rencontre en France le 6 juin dernier en Normandie.Moscou est accusé par Kiev et certains pays occidentaux de faire transiter armes et combattants par sa frontière, ce...
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