Qu'il s'agisse d'armements ou d'envois de troupes au sol, il semble que la communauté internationale ait décidé de se mobiliser pour soutenir l'Irak, particulièrement les forces kurdes, dans leur combat contre les jihadistes de l'État islamique (EI). En effet, après l'annonce de la France mercredi, qui va livrer des armes aux forces kurdes, les Pays-Bas ont déclaré de leur côté qu'ils envisageaient d'en faire de même. De plus, les forces spéciales britanniques se sont déployées dans le nord de l'Irak où des milliers de civils se sont réfugiés dans les montagnes pour fuir les jihadistes de l'État islamique, rapportait hier le Daily Telegraph. Le journal, qui cite la représentante britannique pour le commerce en Irak Emma Nicholson, précise que des agents du Special Air Service (SAS) se trouvent en Irak depuis environ six semaines et collaborent avec les forces américaines pour recueillir des informations.
De son côté, le gouverneur de la province d'Anbar dans l'ouest de l'Irak dit avoir demandé l'aide des États-Unis pour combattre les jihadistes de l'EI. En effet, Ahmad Khalaf al-Doulaïmi a déclaré qu'il avait sollicité cette aide parce qu'il redoute que les adversaires de l'EI n'aient pas l'énergie nécessaire à une longue bataille contre ces sunnites radicaux. « J'ai eu plusieurs rencontres depuis un mois avec l'ambassade américaine et l'état-major sur le sujet et il y aura très bientôt un centre de coordination des opérations dans la province d'Anbar. Ils l'ont promis », a expliqué le gouverneur.
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