Le ministre de l'Information, Ramzi Jreige, a souligné dans un entretien télévisé qu'il « ne voit pas dans un futur proche un consensus chrétien pour le choix d'un nouveau président de la République ». « C'est pour cette raison que les forces politiques non chrétiennes devraient mettre la main à la pâte, faire bouger les choses et participer ainsi à l'élection d'un chef de l'État, a-t-il souligné. À son élection, le président de la République représente une partie des chrétiens, mais une fois qu'il entame son mandat, il devient à égale distance de tout le monde », a-t-il poursuivi.
« Il faut que tout le monde, du courant du Futur à Walid Joumblatt, ainsi que le président de la Chambre Nabih Berry, œuvre à briser la glace et à tenter de trouver un consensus permettant l'élection d'un chef de l'État, qu'il appartienne au mouvement du 14 Mars ou à celui du 8 Mars, ou encore qu'il soit centriste », a-t-il estimé.
Le ministre de l'Information s'est également penché sur la situation des chrétiens en Irak. Il a souligné dans ce cadre qu'au « Liban comme dans le monde arabe, beaucoup ont pris position contre l'État islamique (Daech) qui veut mettre en place un État islamique n'ayant rien à voir avec l'islam ». « En réalité, il n'existe pas d'islam modéré ou d'islam extrémiste, a déclaré M. Jreige. L'islam est une religion de tolérance et de miséricorde. Il y a malheureusement des musulmans qui font fi des enseignements de leur religion et qui font du mal aussi bien à leurs coreligionnaires qu'aux chrétiens. Ils ont porté préjudice aux chrétiens de Mossoul, l'une des premières communautés chrétiennes du monde. »
À la question de savoir s'il est pour un dialogue avec l'EI, comme l'avait prôné dans son homélie le patriarche maronite, Béchara Boutros Raï, il a indiqué : « Je ne pense pas que le dialogue avec des fondamentalistes takfiristes et des criminels, comme l'EI, puisse mener à des résultats. » « Si le patriarche maronite a appelé à un dialogue, c'est parce que le dialogue, la tolérance et l'amour du prochain font partie intégrante du christianisme », a souligné en conclusion le ministre Jreige.
Liban
Jreige : Pas de consensus chrétien à l’horizon pour choisir un président
OLJ / le 31 juillet 2014 à 00h00
commentaires (2)
LES ABRUTIS... ET CRIMINELS... LEADERS CHRÉTIENS (SEULEMENT CHRÉTIENS ILS NE SONT PAS)... MÈNENT LES CHRÉTIENS LIBANAIS À LEUR PERTE ! CHER PATRIARCHE, ROMPEZ VOTRE SILENCE... CONDAMNEZ OUVERTEMENT TOUS LES ABRUTIS... ET PRENEZ DANS VOS MAINS LA DESTINÉE DE LA CHRÉTIENTÉ DU LIBAN AVANT TOUT... ET DE LA RÉGION AUSSI... NE MÉNAGEZ PLUS L'ABRUTISSEMENT... SINON, VOUS SEREZ AUSSI RESPONSABLE DES AGISSEMENTS IRRESPONSABLES... DE CES IRRESPONSABLES...
LA LIBRE EXPRESSION
09 h 51, le 31 juillet 2014