Il y a un an, E. et son partenaire irlandais ont décidé de s'unir civilement pour « consolider leur amour ». « C'est notre droit et nous voulons l'exercer », confie-t-il. Ensemble depuis plus de cinq ans, ils ont entamé les procédures à l'ambassade d'Irlande au Liban avant de les poursuivre à Londres. E. et son conjoint estiment que cette union donne un caractère plus « sérieux » à leur relation, « notamment devant la famille et les amis ». « Sur le plan personnel, cette union n'a rien changé au niveau de l'engagement que nous avions l'un pour l'autre, souligne-t-il. Elle nous a aidés, par contre, au niveau légal. En tant que couple, nous bénéficions désormais en Grande-Bretagne des mêmes droits que n'importe quel autre couple hétérosexuel. »
E. et son partenaire ne cachent pas leur union. Ils portent leur alliance et assurent qu'ils n'ont aucun problème avec leur entourage, « qui est d'ailleurs à majorité homosexuel ». « Nos amis n'ont pas été surpris, contrairement à mes parents qui ne pensaient pas que nous allions passer à l'étape supérieure, raconte E. Ils étaient un peu choqués quand nous les avions invités au mariage. Ils ont fini par accepter et ont assisté à la cérémonie que nous avions organisée. »
Mariage homosexuel : plusieurs Libanais ont déjà franchi le pas...
« Nous avons voulu exercer notre droit »
OLJ / le 14 juillet 2014 à 01h00
Il y a un an, E. et son partenaire irlandais ont décidé de s'unir civilement pour « consolider leur amour ». « C'est notre droit et nous voulons l'exercer », confie-t-il. Ensemble depuis plus de cinq ans, ils ont entamé les procédures à l'ambassade d'Irlande au Liban avant de les poursuivre à Londres. E. et son conjoint estiment que cette union donne un caractère plus...
Les plus commentés
Washington met le Liban face à une seule alternative : la reddition du Hezbollah ou l’invasion terrestre
Naïm Kassem : Priorité au cessez-le-feu, le reste n'est qu'un détail
Frangié : Berry continue de soutenir ma candidature