Le tir de deux roquettes tirées hier matin du Liban-Sud sur le nord d'Israël et la riposte israélienne immédiate ont naturellement été largement discutés et commentés.
Le Premier ministre Tammam Salam a ainsi très rapidement pris contact par téléphone avec le ministre de la Défense, Samir Mokbel, qui l'a informé de l'incident dans les détails.
Le ministre d'État pour la Réforme administrative, Nabil de Freige, a réitéré son refus de voir le pays entraîné dans des guerres « au service d'intérêts personnels », estimant que cet incident allait être circonscrit « vu l'implication du Hezbollah en Syrie et en Irak. La question de guerre et de paix doit impérativement être du ressort du seul État libanais », a-t-il martelé au micro de La Voix du Liban 100.3-100.5.
De son côté, le député d'Amal Kassem Hachem, qui s'est rendu tôt dans la matinée d'hier sur les lieux bombardés par l'État hébreu, a vivement dénoncé l'atteinte à la souveraineté libanaise, insistant sur le fait que les roquettes « non identifiées et suspectes qui ont été tirées de cette région ne peuvent en aucun cas justifier l'agression israélienne ».
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