Rechercher
Rechercher

Liban

Réunion sécuritaire au Sérail : les forces armées déjoueront les plans visant à déstabiliser le Liban

Le Premier ministre Tammam Salam a présidé une réunion consacrée à la sécurité, hier, au Grand Sérail. Photo Dalati et Nohra

Une réunion sécuritaire s'est tenue hier au Grand Sérail sous la présidence du Premier ministre, Tammam Salam, et a rassemblé le vice-Premier ministre Samir Mokbel, le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk, le procureur général près la Cour de cassation Samir Hammoud, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire Sakr Sakr, le commandant en chef de l'armée le général Jean Kahwagi, les directeurs généraux de la Sûreté générale le général Abbas Ibrahim, de la Sûreté de l'État le général Georges Karaa, des FSI le général Ibrahim Basbous, des services de renseignements de l'armée le général Edmond Fadel et de la branche des renseignements des FSI le général Imad Osman, et le secrétaire général du Haut Conseil de sécurité le général Mohammad Kheir.
À l'issue de la réunion, le vice-Premier ministre a souligné que « le gouvernement agira très strictement face à la menace terroriste », mettant l'accent sur « la confiance donnée à l'armée et aux services de sécurité ». Il a souligné que les personnalités présentes ont convenu lors de la réunion que « le pays traverse une situation délicate » et ont mis en garde contre « les complots ourdis contre le Liban ». Les responsables politiques et sécuritaires, a-t-il ajouté, ont appelé les Libanais à faire confiance à l'armée et aux forces de l'ordre « qui déjoueront les plans visant à porter atteinte à l'unité nationale et à la paix civile ». « Ces forces armées resteront sur le qui-vive », a-t-il encore dit, mettant l'accent sur l'importance « d'épargner au Liban les répercussions de la situation régionale ».
En réponse aux questions des journalistes, M. Mokbel a confirmé « l'existence de voitures piégées et de kamikazes au Liban ». Il a également annoncé que « tous les plans de sécurité seront adoptés dans toutes les régions libanaises et à Beyrouth ». « Concernant le camp palestinien de Aïn el-Héloué, une coopération entre les forces armées libanaises et les factions palestiniennes est actuellement en cours d'étude », a-t-il poursuivi.

Les incidents
Il reste que la réunion d'hier n'a pas empêché la survenue de divers incidents sécuritaires. Ainsi, au Liban-Sud, dans le camp de Aïn el-Héloué, des coups de feu ont été entendus. La famille d'un réfugié palestinien blessé dans une rixe, trois jours plus tôt, a voulu manifester sa colère en tirant en l'air aux armes automatiques. Une réunion s'est alors tenue, rassemblant toutes les factions du camp palestinien. Il a été convenu qu'une force commune se déploiera dans les prochains jours et sera en charge de préserver la sécurité et de prévenir tout débordement qui mettrait en danger les réfugiés du camp ou pèserait sur la sécurité de Saïda.
À Tripoli, quatre personnes ont été blessées quand un inconnu a lancé une grenade à main en direction d'un café situé dans la rue de Syrie. Il s'agit de Jamil Badra, Hassan Ali Hussein, Taher Omar et Bilal Ali.
Le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, a souligné dans ce cadre que « la capitale du Liban-Nord ne perdra pas la guerre contre le terrorisme » et que « les quelques troubles sécuritaires dont la ville est témoin ne constituent que des incidents mineurs ».
De son côté, l'ancien député de Tripoli, Misbah Ahdab, a noté que « la lutte contre le terrorisme est une priorité pour tous les Libanais ». « Mais il faut définir exactement le terrorisme et les terroristes », a-t-il dit, dénonçant « les poursuites engagées contre de jeunes habitants de Bab el-Tebbané poursuivis actuellement en justice pour avoir été obligés de porter les armes ».
Dans la Békaa, dans la localité de Boudai, la police a perquisitionné le domicile d'un homme du clan Chamas et a arrêté son fils, Mohammad Chamas, impliqué notamment dans plusieurs affaires de kidnapping. Un échange de coups de feu a eu lieu lors de la perquisition. Un ressortissant syrien, Ahmad Idaoui, a été tué, Mohammad Chamas ainsi que deux membres de la patrouille de police ont été blessés.
À Beyrouth, les forces de l'ordre ont continué à prendre des mesures exceptionnelles pour protéger des lieux qui semblent être sous la menace terroriste. Hier, la route a été bloquée dans les deux sens face à l'entrée de la prison de Roumié. La circulation a été déviée vers des routes secondaires. C'est le cas aussi depuis plus d'une semaine dans diverses rues de la capitale, où la circulation a été complètement ou partiellement coupée, notamment devant le ministère de l'Intérieur à Sanayeh, devant le siège de la Sûreté générale à la rue de Damas et devant la siège des FSI à Achrafieh, provoquant d'inextricables embouteillages.

Une réunion sécuritaire s'est tenue hier au Grand Sérail sous la présidence du Premier ministre, Tammam Salam, et a rassemblé le vice-Premier ministre Samir Mokbel, le ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk, le procureur général près la Cour de cassation Samir Hammoud, le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire Sakr Sakr, le commandant en chef de l'armée le...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut