D'un point de vue commercial, les effets de la Coupe du monde se sont surtout fait ressentir sur la confiance du consommateur. Selon Nicolas Chammas, président de l'Association des consommateurs (ACB), « les retombées commerciales sont vraiment minimes ». « Il y a bien des ventes de drapeaux ici et là, mais cela ne doit pas représenter plus d'un million de dollars, surtout que nombre de ces ventes sont informelles. »
Selon M. Chammas, la Coupe du monde a surtout apporté de l'optimisme à une économie qui en manquait cruellement.
« Dès que le premier coup de sifflet a été lancé, nous avons senti l'état d'ivresse dans lequel a été plongée la jeunesse libanaise, souligne-t-il.
Cet état d'euphorie pousse effectivement à la consommation, mais seuls des micros secteurs sont concernés, comme les magasins d'équipements sportifs qui ont noté une augmentation des ventes. » Il faut néanmoins relativiser les effets du Mondial sur l'économie. « Il s'agit là d'une effervescence éphémère », a conclu Nicolas Chammas.
Économie
Chammas : Le Mondial, une effervescence éphémère
OLJ / le 01 juillet 2014 à 00h00
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