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Le gouvernement libyen dénonce la capture sur son sol d'un suspect par les Etats-Unis

La Libye a dénoncé mercredi la capture sur son sol d'un responsable présumé de l'attaque meurtrière contre leur mission diplomatique à Benghazi en 2012, et a réclamé qu'il soit jugé en Libye où il fait objet d'un mandat d'arrêt.

"La gouvernement condamne cette atteinte regrettable à la souveraineté de la Libye", a déploré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué lu par son porte-parole Saïd Lassoued, précisant que les autorités libyennes n'ont pas été informées au préalable de l'opération menée par des forces américaines.

Le suspect, Ahmed Abou Khattala, a été arrêté dimanche près de Bengahzi dans l'est libyen lors d'un raid des forces américaines qui travaillaient en lien étroit avec des agents du FBI, a indiqué le Pentagone mardi.

Le gouvernement souligne "le droit de la Libye à juger Abou Khattala sur ses terres et conformément à ses lois et demande au gouvernement américain de le remettre à la Libye pour le traduire devant la justice libyenne", selon le communiqué.

Au cours d'une conférence de presse le ministre de la Justice Salah Al-Marghani, a affirmé de son côté que Abou Khattala faisait l'objet d'un mandat d'arrêt en Libye, sans donner de détails sur les accusations.
Il a ajouté que les forces de sécurité libyennes n'avaient pas pu interpeller le suspect "en raison de la situation de sécurité" à Benghazi, deuxième ville du pays et fief des groupes islamistes radicaux.

Le ministre américain de la justice Eric Holder a précisé mardi qu'Ahmed Abou Khattala était actuellement visé par trois chefs d'inculpation, parmi lesquels "meurtre d'une personne au cours d'une attaque contre un établissement fédéral", et que "d'autres pourraient être ajoutés dans les jours à venir". Il risque la peine de mort.
Il devrait comparaître "dans les jours à venir", selon un porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC).

La Libye a dénoncé mercredi la capture sur son sol d'un responsable présumé de l'attaque meurtrière contre leur mission diplomatique à Benghazi en 2012, et a réclamé qu'il soit jugé en Libye où il fait objet d'un mandat d'arrêt."La gouvernement condamne cette atteinte regrettable à la souveraineté de la Libye", a déploré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué...