Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a qualifié vendredi soir de "trahison suprême" la volonté de certaines parties de paralyser les institutions de l'Etat.
Il s'est dans ce contexte interrogé sur les motifs de certains responsables qui cherchent à "institutionnaliser le vide plutôt que d'essayer d’élire un nouveau président de la République".
M. Geagea a estimé que le "seul moyen de mettre un terme à la vacance se fait à travers le Parlement en tenant l’élection présidentielle". "Il n'y a pas de pression faite par une force régionale ou internationale, mais il y a deux blocs parlementaires qui ne participent pas aux séances électorales et qui torpillent l’élection présidentielle", a-t-il dit.
"Nous ne cherchons pas à élire un mandataire pour le Liban, nous voulons un président de la République émanant d’élections de la Chambre des députés", a martelé M. Geagea, candidat à la présidence. "Ce qui se passe lors de l’élection de 2014 est un scandale".
La présidence est vacante depuis le 25 mai, date de la fin du mandat de Michel Sleiman. Selon les termes de la Constitution, le Conseil des ministres réuni assure les fonctions du président à titre "intérimaire". Le Liban a déjà connu un scénario de vacance de la présidence en 1988, en pleine guerre civile, et en 2007.
Il s'est dans ce contexte interrogé sur les motifs de certains responsables qui cherchent à "institutionnaliser le vide plutôt que d'essayer d’élire un nouveau président de la République".
M. Geagea a estimé que...
Les plus commentés
La comédienne Shaden Fakih accusée de « blasphème » par Dar el-Fatwa
Le temps des engourdis
Le professeur en pédiatrie Robert Sacy emporté par une crise cardiaque