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Liban

Sleiman : Nul ne peut imposer au patriarche maronite ses positions ou ses initiatives

« La campagne menée contre le patriarche est inacceptable. Nul ne peut lui imposer ses prises de position ou ses initiatives. » C'est sur Twitter que l'ex-président Michel Sleiman a défendu la visite pastorale du patriarche maronite Béchara Raï en Terre sainte.
Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a estimé, quant à lui, que « toute attaque contre le patriarcat maronite est une atteinte à l'Église, et aux maronites en particulier ». Il a indiqué que la visite du patriarche maronite Raï en Terre sainte « traduit l'attachement au territoire palestinien, tout en étant un pèlerinage à la terre où Jésus est né ».
M. Harb s'est dit « surpris par la campagne malveillante déclenchée contre le patriarcat maronite et le maître de Bkerké qui a toujours exprimé son attachement à l'unité nationale et à la réconciliation entre les Libanais », et qui est connu pour « son patriotisme ».
« Le patriarche a également rencontré les familles libanaises forcées de vivre en Israël après la guerre libanaise. Il a voulu leur redonner espoir et leur assurer que leur problème, qui est de la responsabilité de l'État, sera résolu », a déclaré M. Harb.

Le mufti de Tripoli
Rejoignant le clan des défenseurs du patriarche, le mufti de Tripoli et du Nord, cheikh Malek Chaar, a dénoncé « la campagne politique et médiatique qui vise le chef de l'Église maronite, un symbole national aussi important que le Liban ». Il a estimé que cette campagne a « outrepassé les règles de la bienséance ». « Béchara Raï est le plus à même de connaître ses responsabilités envers sa communauté », a souligné le mufti Chaar.
C'est, de son côté, par un tweet que le député de Beyrouth (circonscription d'Achrafieh-Rmeil-Saïfi) Nadim Gemayel a réagi. « Nous considérons le patriarche maronite comme le wali el-faqih de la nation libanaise et maronite, a-t-il souligné. Le patriarche constitue donc une ligne rouge », a affirmé Nadim Gemayel. Dans une allusion à la parabole du fils prodigue, M. Gemayel a souligné que le patriarche Raï a laissé les fils de sa communauté pour aller à la rencontre des « brebis perdues ». « Il est de son devoir, en tant que chef de l'Église, d'œuvrer au retour des citoyens libanais (réfugiés en Israël), a ajouté Nadim Gemayel. Nous refusons que le patriarche soit intimidé par le Hezbollah qui poursuit son plan visant à saper ce qui reste comme positions souverainistes dans le pays. »
Quant au député du Metn-Nord, Samy Gemayel, il a déclaré que « la campagne médiatique contre le patriarche Raï n'est pas justifiée ». « Cela montre que le dossier de la guerre libanaise n'est pas clos », a-t-il déploré, soulignant que « certaines parties continuent de déterrer des dossiers qui empêchent les Libanais de se retrouver ». Et M. Gemayel d'assurer que « le seul moyen de tourner la page est d'examiner la proposition de loi qui permet aux Libanais d'Israël de rentrer chez eux ».
Pour sa part, le député Antoine Zahra, membre du bloc des Forces libanaises, a affirmé que la campagne lancée contre Bkerké vise à exercer des pressions sur cette instance religieuse. « Le blocage de l'échéance présidentielle fait partie du projet du 8 Mars de s'emparer de l'État », a-t-il souligné. Et M. Zahra d'ajouter que le camp du 8 Mars n'a réussi qu'à vider la présidence de la République et à réduire le pouvoir des instances nationales.

« La campagne menée contre le patriarche est inacceptable. Nul ne peut lui imposer ses prises de position ou ses initiatives. » C'est sur Twitter que l'ex-président Michel Sleiman a défendu la visite pastorale du patriarche maronite Béchara Raï en Terre sainte.Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a estimé, quant à lui, que « toute attaque contre le...

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