Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a affirmé lundi que son parti avait laissé à l’État le soin de traiter le dossier des collaborateurs avec Israël.
"La résistance a agi honorablement durant toutes les circonstances, notamment durant la libération lorsque nous n'avons harcelé personne, laissant le soin à l’État libanais de traiter le dossier des collaborateurs conformément à ses lois, sans aucune intervention de notre part", a déclaré cheikh Kassem, lors d'une cérémonie de son parti.
"Le coupable doit rendre des comptes. Nous avons travaillé avec toutes les parties pour la reconstruction du pays et nous avons le droit de dire que sans la résistance, la construction du pays n'aurait pas eu lieu", a-t-il ajouté.
"Et sans la défense sacrée, nous n'aurions pas été capables de repousser les menaces et les empêcher de détruire tout ce que nous avons accompli dans le pays", a encore dit le responsable du Hezbollah, en référence à l'intervention du parti chiite en Syrie.
Naïm Kassem a par ailleurs rappelé que l'équilibre du pouvoir au Liban ne permet pas d'"élire un président sans consensus".
"La résistance a agi honorablement durant toutes les circonstances, notamment durant la libération lorsque nous n'avons harcelé personne, laissant le soin à l’État libanais de traiter le dossier des...
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