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Le chef de l'Armée syrienne libre appelle à boycotter la présidentielle

Le chef de l'armée syrienne libre (ASL) a appelé jeudi les Syriens à boycotter l'élection présidentielle du 3 juin qui doit déboucher sans surprise sur la réélection de Bachar el-Assad, qualifiant le scrutin de "farce" conduite par un régime "criminel".

"Au nom de notre devoir historique, de notre patriotisme authentique et des craintes à l'égard des dangers menaçant la Syrie et les Syriens, nous devons déjouer cette farce en boycottant complètement" l'élection, a déclaré le général Abdelilah al-Bachir dans un message vidéo.

Le vote qui se déroulera dans les zones contrôlées par le régime et opposera le président sortant à deux candidats méconnus, est en théorie la première élection présidentielle en Syrie depuis plus d'un demi-siècle, M. Assad et son père Hafez, qui a dirigé le pays d'une main de fer de 1970 à 2000, ayant été nommés à l'issue de référendums.
"Le régime parle d'élection démocratique" mais en réalité le scrutin "n'est pas différent des précédents référendums", a ajouté le chef de l'ASL.
Il a également affirmé que le régime "criminel" de Bachar al-Assad exerçait une pression pour inciter les électeurs du pays ravagé par la guerre à se rendre aux urnes.
"En organisant cette farce, le régime confirme qu'il ne cherche aucune solution politique mais espère seulement consacrer le statu quo (...) comme s'il contrôlait de nouveau la situation", a affirmé M. Bachir.
"C'est un mensonge", a-t-il ajouté, assurant que les rebelles poursuivront leur lutte armée dans le but de renverser le régime.

Même si l'opposition a réussi à s'emparer de portions significatives du territoire syrien, dans le Nord et l'Est, le régime continue à surpasser en puissance de feu les rebelles, grâce à son aviation, aux supplétifs syriens et aux combattants aguerris du Hezbollah libanais.

Le chef de l'armée syrienne libre (ASL) a appelé jeudi les Syriens à boycotter l'élection présidentielle du 3 juin qui doit déboucher sans surprise sur la réélection de Bachar el-Assad, qualifiant le scrutin de "farce" conduite par un régime "criminel"."Au nom de notre devoir historique, de notre patriotisme authentique et des craintes à l'égard des dangers menaçant la Syrie et les...