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Liban

Pour son jubilé de diamant, l’IAA rend hommage à Antoine Choueiri : « Les légendes ne meurent pas »

Une toile-portrait d’Antoine Choueiri a été remise à sa famille au cours du dîner-hommage.

Antoine Choueiri était l'une de ces figures iconiques du Liban moderne des affaires. Considéré comme étant le père fondateur de l'industrie des médias et de la publicité au Moyen-Orient, il aura, en 40 ans de carrière, construit un véritable empire dans le monde des médias qu'il a profondément marqué par son engagement, sa vision, son leadership et son ambition, tout en restant jusqu'au bout modeste, généreux, amoureux de la vie et soucieux de la défense des droits de l'homme et des libertés. Aujourd'hui, quatre ans après son départ, « le président » qui a également parrainé l'ascension inégalée du basket-ball libanais, lui qui interrompait tous ses voyages d'affaires pour accompagner les joueurs du club La Sagesse dans le monde, continue d'inspirer toutes les étoiles montantes du monde de la pub, mais aussi du sport.


Vendredi soir, l'Association internationale de la publicité (International Advertising Association IAA) a tenu à rendre un nouvel hommage à ce parcours exceptionnel et à cet homme, en consacrant à sa mémoire le dîner célébrant son 75e anniversaire, son jubilé de diamant. En effet, ce fils de Bécharré n'était autre que le cœur battant de cette association présente au Liban depuis 53 ans, qui réunit dans le monde les professionnels du marketing, afin de préserver les intérêts des agences, des annonceurs et des médias. À La Magnanerie de Jdeidé, lieu célèbre pour avoir accueilli le Festival de Baalbeck l'an dernier, plus de 200 membres de l'IAA ainsi que la famille d'Antoine Choueiri, l'ancien président mondial de l'IAA Joseph Ghossoub, le président mondial actuel Farès Abouhamad, le ministre de l'Éducation Élias Bou Saab, étaient présents pour la soirée de gala qui a été amorcée par un bref discours de Joe Ayache, président de l'association au Liban.
« Nous sommes heureux de rendre hommage ce soir à un grand de chez nous que j'ai eu la chance de connaître et de découvrir, a-t-il confié. J'ai connu Antoine Choueiri comme un homme d'affaires qui a réussi, mais j'ai pu découvrir aussi l'homme qui portait sur ses épaules tous les soucis et craintes du monde de la pub, et dans son cœur le Liban dont il a hissé le drapeau dans le monde. » « Nous sommes heureux que sa famille ait accepté qu'on lui dédie cette soirée, nous qui avons tellement besoin d'hommes de ce calibre de nos jours », a-t-il poursuivi, avant qu'un court-métrage reprenant les spots publicitaires qui ont marqué les cinq dernières décennies ne soit visionné.


Après le dîner animé par Aline Lahoud, la bande musicale Huitième Art et les danseurs Led Angels, un autre documentaire réalisé par Rudy Hachache et présenté par Marcel Ghanem a repris les étapes les plus importantes de la vie du « président », « l'ingénieur principal de l'industrie de la pub dans la région », depuis la fondation de la Régie générale de presse, en passant par l'exportation en Europe, jusqu'au retour au Liban pour prendre en charge le marketing de plus de 50 entreprises, sans oublier le parrainage du basket-ball libanais.


« Les légendes ne meurent pas », a rappelé le documentaire, ponctué des témoignages de la famille d'Antoine Choueiri : sa femme Rose, son fils Pierre et sa fille Léna, qui a affirmé avoir appris de son papa que « rien n'est impossible quand on le veut vraiment ». La cérémonie s'est clôturée par la remise d'une toile-portrait d'Antoine Choueiri à sa famille, avant que son fils Pierre ne déclare que « la relève est assurée avec le groupe Choueiri ».  « La flamme est allumée et relayée », a-t-il promis.

Antoine Choueiri était l'une de ces figures iconiques du Liban moderne des affaires. Considéré comme étant le père fondateur de l'industrie des médias et de la publicité au Moyen-Orient, il aura, en 40 ans de carrière, construit un véritable empire dans le monde des médias qu'il a profondément marqué par son engagement, sa vision, son leadership et son ambition, tout en restant...

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