Le bloc aouniste du Changement et de la Réforme a annoncé lundi qu'il boycottera les réunions à caractère législatif du Parlement tant qu'il y a une vacance à la présidence de la République.
"La Chambre ne peut légiférer sauf si c'est pour l’intérêt de l'Etat ou pour l'approbation d'une loi électorale juste", a déclaré le ministre Sélim Jreissati à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc. "La priorité est et restera l’élection d'un nouveau président comme le stipule le pacte national", a-t-il poursuivi.
Depuis dimanche, le Liban est dans une situation de vacance de la présidence, les députés ayant échoué, malgré cinq convocations, à élire un successeur à Michel Sleiman dont le mandat a pris fin samedi à minuit. Lundi, le président du Parlement, Nabih Berry, a convoqué la Chambre à une séance électorale le 9 juin.
Avant la fin de son mandant, M. Sleiman a signé le décret d'ouverture d'une session extraordinaire du Parlement, lui accordant la compétence de légiférer après le 31 mai (date de clôture de la session ordinaire) sur la loi électorale et "les affaires urgentes".
"La Chambre ne peut légiférer sauf si c'est pour l’intérêt de l'Etat ou pour l'approbation d'une loi électorale juste", a déclaré le ministre Sélim Jreissati à l'issue de la réunion...
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