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Moyen Orient et Monde - Turquie / Violences

Erdogan dénonce des « terroristes » prêts à « diviser le pays comme en Ukraine »

Un homme blessé pendant les affrontements entre la police et les manifestants antigouvernementaux à Okmeydani. Stringer/AFP

Après la catastrophe minière de Soma et à une semaine de l'anniversaire des manifestations pour le parc Gezi, de nouvelles violences policières ont ravivé la colère contre le gouvernement islamo-conservateur turc de Recep Tayyip Erdogan, en pleine campagne présidentielle.
Deux personnes ont été tuées et neuf blessées au cours de violents affrontements jeudi soir entre des manifestants antigouvernementaux et la police dans le quartier populaire Okmeydani à Istanbul. Peu avant minuit jeudi, le gouverneur de la ville d'Istanbul a annoncé la mort d'une première victime, Ugur Kurt, qui a reçu une balle en pleine tête tirée par la police qui tentait de disperser les manifestants. L'annonce de son décès a mis le feu aux poudres et jeté dans les rues de la mégalopole des centaines de personnes qui ont affronté toute la nuit les forces de l'ordre. Ces heurts avaient commencé avec un groupe de 10 à 15 personnes venues scander le nom d'un jeune, Berkin Elvan, décédé en mars à la suite d'affrontements avec la police. Au cours de ces incidents, dix personnes dont huit policiers ont été blessés. L'une des victimes, un homme selon les images relayées par les réseaux sociaux, a succombé à ses blessures, portant à deux le nombre de morts en moins de 24 heures. À la mi-journée, de nouveaux incidents sporadiques se sont déroulés à Okmeydani. Une dizaine de manifestants s'en sont pris à une voiture de police dont les occupants ont fait usage de leurs armes pour disperser le groupe. Plus tard, plus de 10 000 personnes, criant « État meurtrier », « Vous allez nous rendre des comptes ! », étaient rassemblées pour une cérémonie funéraire en mémoire d'Ugur Kurt. « Il était venu enterrer quelqu'un hier et c'est lui qu'on enterre aujourd'hui », se désespère Erkan, 38 ans.
Le pays n'avait pas connu une telle violence depuis les grandes manifestations du printemps dernier.
Dans un discours, Recep Tayyip Erdogan, qui doit officialiser dans les jours prochains sa candidature à l'élection présidentielle, a accusé hier les manifestants d'être des « terroristes » prêts à « diviser le pays comme en Ukraine ».

(Sources : agences)

Après la catastrophe minière de Soma et à une semaine de l'anniversaire des manifestations pour le parc Gezi, de nouvelles violences policières ont ravivé la colère contre le gouvernement islamo-conservateur turc de Recep Tayyip Erdogan, en pleine campagne présidentielle.Deux personnes ont été tuées et neuf blessées au cours de violents affrontements jeudi soir entre des...

commentaires (2)

Avec la vente du pétrole kurde irakien par les turcs , la seule chose que les turcs n'auront pas volé dans leur histoire , c'est leur réputation de voleur des biens arméniens et des autres en ce moment .

FRIK-A-FRAK

12 h 23, le 24 mai 2014

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Commentaires (2)

  • Avec la vente du pétrole kurde irakien par les turcs , la seule chose que les turcs n'auront pas volé dans leur histoire , c'est leur réputation de voleur des biens arméniens et des autres en ce moment .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 23, le 24 mai 2014

  • Et comme en Syrie , faut pas oublier ton rôle dans cette affaire . Juste retour de manivelle .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 17, le 24 mai 2014

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