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Syrie: Moscou mettra son veto à l'ONU à la résolution sur la CPI

La Russie mettra son veto à un projet de résolution français prévoyant de saisir la Cour pénale internationale (CPI) des crimes commis en Syrie et qui doit être voté jeudi au Conseil de sécurité, a annoncé mercredi son ambassadeur Vitali Tchourkine.


Répondant à une journaliste qui lui demandait si la Russie avait l'intention de bloquer ce texte, M. Tchourkine a répondu: "Oui, absolument", qualifiant l'initiative française de "coup publicitaire". "Nous considérons le fait que cette résolution est soumise au vote comme un coup publicitaire qui va nuire à nos efforts communs pour tenter de résoudre politiquement la crise en Syrie", a-t-il affirmé.


Il s'agira du quatrième blocage par la Russie de résolutions occidentales depuis le début de la guerre en Syrie il y a trois ans. Moscou protège obstinément son allié syrien de toute pression ou menace de sanctions et Pékin s'aligne généralement sur la position russe.


Selon des diplomates occidentaux, les intentions de la Chine pour ce vote restaient incertaines mercredi mais plusieurs tablent sur un veto chinois.


La Syrie n'ayant pas adhéré à la CPI, c'est le Conseil qui doit décider de saisir la Cour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis sur son territoire.


Pour les Occidentaux, devant l'escalade des atrocités en Syrie, une telle initiative s'imposait afin de combattre l'impunité et de dissuader les belligérants des deux camps de commettre de nouvelles exactions. Le projet de résolution dénonce à la fois les exactions commises par les autorités et "les milices pro-gouvernementales" et celles perpétrées par les "groupes armés non étatiques" qui combattent le régime

La Russie mettra son veto à un projet de résolution français prévoyant de saisir la Cour pénale internationale (CPI) des crimes commis en Syrie et qui doit être voté jeudi au Conseil de sécurité, a annoncé mercredi son ambassadeur Vitali Tchourkine.
Répondant à une journaliste qui lui demandait si la Russie avait l'intention de bloquer ce texte, M. Tchourkine a répondu: "Oui,...