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Dernières Infos - Liban

Présidentielle : Gemayel "inquiet", Frangieh "pessimiste"

Le leader du parti Kataëb, Amine Gemayel, s'est montré préoccupé, jeudi, par une éventuelle vacance de la présidence en cas de torpillage de l'élection.

"Ne pas élire un président avant le 25 mai est dangereux", a estimé M. Gemayel, après un entretien avec le leader du parti Marada, Sleiman Frangieh, à Bnachaï, le fief de ce dernier au Liban-Nord.

Mercredi, les députés libanais ont de nouveau échoué à élire, faute de quorum, un successeur à Michel Sleiman dont le mandant prend fin le 25 mai. C'est également en raison de l'absence de quorum que la 2e session parlementaire pour l'élection d'un président, le 30 avril, avait échoué.

 

Le leader des phalangistes a insisté sur les efforts requis afin d'aboutir à l'élection d'un président dans les délais constitutionnels. "Il est nécessaire de déployer tous les efforts afin de trouver une solution qui protège la République", a-t-il affirmé, soulignant que l'avenir du Liban dépend de la réussite du scrutin. M. Gemayel a également appelé à l'élection d'un président qui puisse faire face aux défis nationaux et régionaux.

"Nous voulons l'élection d'un président avant le 25 mai", a également déclaré Sleiman Frangié. "Nous devrions chercher l'élection d'un président fort qui représente la majorité des chrétiens". Le chef des Marada a toutefois reconnu que l'ampleur des divisions politiques "rend difficile l'élection d'un président" et qu'il était, à ce propos, "pessimiste".

 

La rencontre avec Sleiman Frangié s'inscrit dans le cadre d'une tournée effectué par M. Gemayel. Mercreid, il avait été reçu par le chef du Courant patriotique libre (CPL) Michel Aoun, et mardi par le leader des Forces libanaises (FL), Sami Geagea.

 

Lundi, Amine Gemayel avait déjà exprimé son inquiétude face à l'impasse dans laquelle se trouve actuellement l'élection présidentielle. Sans annoncer directement sa candidature, il avait précisé qu'il comptait entreprendre une série de contacts avec toutes les parties pour tenter de sortir du cercle vicieux.

 

 

Le leader du parti Kataëb, Amine Gemayel, s'est montré préoccupé, jeudi, par une éventuelle vacance de la présidence en cas de torpillage de l'élection.
"Ne pas élire un président avant le 25 mai est dangereux", a estimé M. Gemayel, après un entretien avec le leader du parti Marada, Sleiman Frangieh, à Bnachaï, le fief de ce dernier au Liban-Nord.
Mercredi, les députés libanais...