Le Premier ministre, Tammam Salam, a affirmé lundi, dans un entretien accordé au journal kowëtien al-Qabas, que le gouvernement n'avait pas vocation à combler un éventuel vide présidentiel. Il a considéré que l'accord entre les différentes forces politiques qui a abouti à la formation du gouvernement d'"intérêt national" devrait également permettre l'élection d'un nouveau président de la République.
M. Salam a insisté sur les "efforts nécessaires afin de tenir l'élection présidentielle, en espérant que celle-ci soit le fruit d'un consensus national indépendant".
Le Premier ministre a également attribué "l'apaisement de la situation au consensus entre les différentes forces politiques présentes au sein du gouvernement". M. Salam a d'autre part estimé que "la situation anormale qui prévalait auparavant était le résultat du démembrement de l'Etat et de sa faiblesse".
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