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Moyen Orient et Monde

Brèves

Iran
Un condamné à mort pardonné la corde au cou par la mère de sa victime

Un Iranien condamné à mort a échappé de justesse à la potence après que la mère de la victime lui eut pardonné le meurtre de son fils, à la suite d'une rare campagne de mobilisation, a rapporté hier le quotidien Shargh. En 2007, lors d'une rixe, Balal, âgé alors de 19 ans, a donné un coup de couteau à la gorge fatal à un autre jeune, Abdollah Hosseinzadeh. Il devait être pendu mardi matin en public à Noshahr. Mais la mère de la victime, Samereh Alinejad, a accordé son pardon alors que Balal avait la corde au cou, comme le prévoit la loi iranienne. Selon le quotidien, la mère s'est adressée à la foule, racontant qu'il était « difficile d'avoir une maison vide » d'enfants alors que, quatre ans plus tôt, elle avait perdu un autre fils dans un accident de la route. Elle a ensuite giflé le condamné, avant de retirer la corde avec son mari Abdolghani Hosseinzadeh, un ancien footballeur professionnel. « Je suis croyante. La veille de la sentence, j'ai rêvé de mon fils. "Je suis bien là où je suis et je suis calme", m'a-t-il dit (...) Tout le monde, ma famille et mes amis, faisait pression pour que j'accorde mon pardon », a-t-elle expliqué.

Des artistes iraniens mobilisés pour sauver une femme de la pendaison

Des artistes iraniens, notamment les acteurs Reza Kianian, Bahareh Rahnema et Roya Teymourian et les réalisateurs Asghar Farhadi et Rakhshan Bani-Etemad, se sont mobilisés pour tenter d'épargner la pendaison à une Iranienne condamnée à mort pour meurtre, a déclaré son avocat Abdolsamad Khoramshahi, cité hier par l'agence ISNA. Reyhaneh Jabbari a été condamnée à mort pour le meurtre de Morteza Abdolali Sarbandi, un ancien employé du ministère des Renseignements, même si un expert de l'ONU a évoqué une possible légitime défense.

Téhéran respecte le gel d'une partie de ses activités nucléaires

L'Iran a réduit de 75 % son stock d'uranium hautement enrichi, continuant ainsi à respecter le gel temporaire d'une partie de ses activités nucléaires, a révélé hier l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). L'AIEA a également noté que la construction à Téhéran d'une centrale devant être utilisée pour convertir l'uranium faiblement enrichi a pris du retard, l'Iran affirmant que cela n'empêchera pas de réaliser sa partie de l'accord, qui arrive à terme le 20 juillet.

Irak
Attaques en série contre l'armée : une quinzaine de morts

À Beladruz, au nord-est de Bagdad, un policier, Raad Kadhim Hattab, s'est sacrifié hier pour protéger des recrues de l'armée d'un kamikaze. L'explosion a tué une recrue et le policier, dont le geste a sauvé de nombreuses personnes, selon le ministère de l'Intérieur et un médecin.
Pendant ce temps, à Mahallabiyah, à l'ouest de Mossoul, des hommes ont tiré à l'arme automatique contre un site militaire, faisant 12 morts et 15 blessés parmi les soldats, selon la police et un employé de la morgue. De plus, un colonel de police a été tué dans une attaque distincte au sud-est de la ville, selon les mêmes sources.

Proche-Orient
Les Palestiniens demandent la libération de leurs prisonniers

Des milliers de Palestiniens ont manifesté hier en solidarité avec les prisonniers détenus par Israël, réclamant leur libération au moment où les pourparlers de paix achoppent sur cette question. Ces rassemblements étaient organisés à l'occasion de la Journée annuelle des prisonniers en Cisjordanie, à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, Hébron et Naplouse, ainsi que dans la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste Hamas. Le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat a ainsi réclamé à nouveau hier la libération du dernier groupe de détenus emprisonnés, autour d'une trentaine, comme promis par Israël. Par ailleurs, une grève de la faim de 24 heures a été observée hier par les détenus palestiniens en Israël.

Turquie
Ankara veut toujours croire à l'ouverture d'un bureau de Twitter

Le gouvernement turc espère toujours que le réseau Twitter reviendra un jour sur sa décision de ne pas ouvrir de bureau de représentation en Turquie, a affirmé hier son ministre des Transports et des Communications, Lütfi Elvan. Dans un communiqué, le ministre turc des Communications a une nouvelle fois accusé hier Twitter de ne pas avoir obéi à des « centaines de décisions de justice » requérant la suppression de certains contenus jugés diffamatoires. M. Elvan a toutefois précisé que Twitter avait répondu favorablement à plus de 200 autres, se réjouissant des « progrès concrets » enregistrés lors des discussions.

Nigeria / Boko Haram
115 des 129 lycéennes enlevées toujours portées disparues

Asabe Kwambura, la directrice du lycée du Nigeria où 129 jeunes filles ont été enlevées par des islamistes du groupe Boko Haram, a déclaré hier que 115 étaient toujours retenues, démentant que la plupart avaient retrouvé la liberté comme l'avait affirmé l'armée la veille. Mme Kwambura a ajouté que l'information donnée mercredi par Kashim Shettima, le gouverneur de l'État de Borno, selon lequel 14 otages avaient retrouvé la liberté, était « exacte ».
Régulièrement critiqué pour la persistance des attaques des insurgés islamistes, le président Goodluck Jonathan a convoqué une réunion des chefs des services de sécurité hier pour examiner « la situation sécuritaire dans le pays ».

Ebola
Le virus présent en Guinée est une nouvelle souche

Le virus Ebola qui a fait plus de 100 morts en Guinée et au Liberia depuis janvier est une nouvelle souche, ce qui indique qu'il ne provient pas d'autres foyers connus d'infection en Afrique, selon une équipe de virologues. « Cette analyse suggère que cette souche virale en Guinée "Guinean EBOV" a évolué en parallèle avec des souches en République démocratique du Congo (RDC) et du Gabon à partir d'un ancêtre commun récent et n'a pas été introduite ultérieurement en Guinée », concluent ces scientifiques dont les travaux sont publiés dans la dernière édition de la revue américaine New England Journal of Medicine. L'enquête se poursuit pour identifier la source animale du virus. Généralement il s'agit de chauves-souris frugivores, indiquent-ils.

Travaux d'intérêt général
Berlusconi « content » de devoir s'occuper de personnes en difficulté

« Cela me fait même plaisir », a lancé l'ex-chef du gouvernement Silvio Berlusconi, en référence à la décision de la justice milanaise de lui faire purger une peine d'un an en s'occupant de personnes âgées et de handicapés dans un centre près de Milan. « Dans ma vie j'ai toujours effectué des activités de soutien » aux autres, a-t-il dit dans une conférence de presse de lancement de la campagne de son parti aux européennes. Très maquillé pour masquer ses 77 ans mais souriant et loquace, M. Berlusconi a assuré qu'il se rendrait « très volontiers » et « chercherait à être utile » à la Fondation Sacra Famiglia, un centre qui assiste plus de 2 000 handicapés et personnes âgées.

Scrutin
L'Inde se rend aux urnes pour une étape cruciale des élections législatives

L'Inde a ouvert hier la plus importante phase de vote des élections législatives avec 121 circonscriptions en jeu, étape-clé dans la bataille qui oppose le Parti nationaliste hindou, donné favori, au Parti du Congrès de la dynastie Gandhi. Près de 200 millions d'électeurs, soit un quart des 814 millions d'électeurs, sont appelés à se rendre aux urnes dans 12 États pour cette sixième phase d'un marathon électoral qui s'achèvera le 12 mai avant l'annonce des résultats le 16 mai.
« C'est une élection très importante qui va décider de l'avenir du pays, de l'idée que l'on se fait de l'Inde et de sa philosophie », a estimé Nandan Nilekani, cofondateur du géant de l'informatique Infosys et candidat du Parti du Congrès pour la première fois à ces élections à Bangalore. Cette ville qui abrite les locaux de Google et Microsoft, est une étape cruciale dans le duel entre le Congrès et le Bharatiya Janata Party (BJP) du candidat nationaliste hindou Narendra Modi. Un sondage a donné pour la première fois en début de semaine une majorité absolue des 543 sièges du Parlement au BJP et à ses alliés.

IranUn condamné à mort pardonné la corde au cou par la mère de sa victime
Un Iranien condamné à mort a échappé de justesse à la potence après que la mère de la victime lui eut pardonné le meurtre de son fils, à la suite d'une rare campagne de mobilisation, a rapporté hier le quotidien Shargh. En 2007, lors d'une rixe, Balal, âgé alors de 19 ans, a donné un coup de...

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