Ricciardo a réagi calmement à la décision de la cour d’appel internationale de la FIA de maintenir sa disqualification du Grand Prix d’Australie, en affirmant préférer réaliser une très bonne course, la terminer sur le podium et ensuite être exclu que de vivre un mauvais Grand Prix et d’abandonner à la mi-course.
La cour d'appel de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) a confirmé hier, dans un communiqué, la disqualification de l'Australien Daniel Ricciardo (Red Bull) qui avait terminé 2e du Grand Prix d'Australie de formule 1 en mars.
Les détails de cette décision par les cinq juges seront communiqués d'ici à la fin de la semaine. Ceux-ci n'ont donc pas suivi les arguments de l'écurie Red Bull Racing, notamment le principal : le débimètre d'essence, fourni par la FIA à toutes les écuries, pour limiter la puissance des nouveaux moteurs V6 turbo hybrides, était défaillant.
Une audience de plusieurs heures avait eu lieu la veille à Paris, au siège de la FIA, en présence de représentants de plusieurs écuries rivales de Red Bull, dont Mercedes-AMG, McLaren, Williams et Force India, toutes équipées de moteurs allemands, et Lotus, équipée de moteurs Renault comme Red Bull.
L'avocat de Mercedes-AMG avait demandé que la sanction de Red Bull soit alourdie et assortie d'un sursis jusqu'à la fin de la saison, pour éviter une récidive de l'écurie quadruple championne du monde. Son conseil n'a pas été suivi non plus par les juges de la cour d'appel.
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