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Liban

Eichhorst : Le candidat à la présidence devrait avoir de la sagesse et de l’expérience

« Une solution définitive au Liban ne viendra qu’avec la paix en Syrie », selon la responsable européenne.

Angelina Eichhorst, chef de la Délégation de l'Union européenne (UE) au Liban, a indiqué hier que « les différentes missions diplomatiques en poste au Liban ont décidé de ne pas s'ingérer dans l'élection présidentielle, car il s'agit d'une affaire interne libanaise ». Elle a cependant insisté sur le fait que « le candidat à la présidence ne devrait pas se contenter d'être une figure politique, il devrait faire preuve de sagesse et avoir de l'expérience, il devrait jouir d'une vaste base populaire et faire de l'intérêt national une priorité ». Elle s'est dit confiante « en la capacité des Libanais à gérer le dialogue et les affaires du pays par eux-mêmes, sans avoir besoin d'une ingérence étrangère ».
Mme Eichhorst s'exprimait ainsi au cours d'une conférence organisée à Halba (Akkar) par le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) et financée par la délégation de l'UE, portant sur la troisième phase du plan stratégique de développement durable dans le Akkar. Les députés Nidal Tohmé, Khaled Zahramane et Mouïn Merhebi, ainsi qu'un représentant du député Hadi Hobeiche, étaient présents parmi une foule de responsables locaux. Mme Eichhorst a rappelé que le budget total du programme était de 18 millions d'euros et qu'il visait à réhabiliter plus de 130 kilomètres de routes agricoles, plus de 40 kilomètres de canaux d'irrigation, parallèlement à la mise en place de dizaines de projets de développement avec les municipalités.
Akkar est une région très affectée par la crise syrienne, étant limitrophe de la Syrie, et la chef de la Délégation de l'UE n'a pas manqué de soulever ce point, notamment sous l'angle des réfugiés syriens. Selon elle, « les donateurs traditionnels n'ont pas les fonds nécessaires pour satisfaire les besoins du Liban en termes d'aides aux réfugiés syriens ». « Des donateurs non conventionnels pourraient apporter leur contribution, mais cela aurait probablement un prix politique qui est la neutralité du Liban », a-t-elle poursuivi. Mme Eichhorst a noté la difficulté de créer des camps dans les régions sûres en Syrie, étant donné que les réfugiés peuvent difficilement rentrer dans leur pays dans ces circonstances. Mais elle a aussi relevé que « le Liban ne peut pas construire des camps pour les réfugiés alors qu'il existe déjà des camps pour les réfugiés palestiniens hors du contrôle de l'État ».

Angelina Eichhorst, chef de la Délégation de l'Union européenne (UE) au Liban, a indiqué hier que « les différentes missions diplomatiques en poste au Liban ont décidé de ne pas s'ingérer dans l'élection présidentielle, car il s'agit d'une affaire interne libanaise ». Elle a cependant insisté sur le fait que « le candidat à la présidence ne devrait pas se contenter d'être une...

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