Le porte-parole du Parti arabe démocratique (PAD, alaouite), Abdel Latif Saleh, a été libéré quelques heures après son arrestation, samedi, par les services de renseignement de l'armée libanaise, rapporte l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).
La brève arrestation de M. Saleh est intervenue dans le cadre du plan de sécurité adopté par le gouvernement et appliqué depuis déjà quelques jours par l'armée afin de pacifier la capitale du Nord.
Jeudi, le juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida, a émis un mandat d'arrêt par contumace à l'encontre du secrétaire général du PAD, Rifaat Eid, qui serait en fuite en Syrie.
Le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, avait engagé samedi dernier des poursuites contre M. Eid pour appartenance à un "groupe terroriste armé".
Selon plusieurs milieux bien informés, Rifaat Eid et son père, l'ancien député Ali Eid, seraient en fuite en Syrie. Et des témoins libanais à Damas ont indiqué à l'AFP samedi dernier qu'ils avaient vu Rifaat Eid la veille, vendredi, dans un hôtel de la capitale syrienne.
Ali Eid est pour sa part recherché dans le cadre d'une enquête sur un double attentat qui avait fait 45 morts en août contre deux mosquées sunnites de Tripoli. L'armée avait perquisitionné les domiciles des deux responsables alaouites.
La brève arrestation de M. Saleh est intervenue dans le cadre du plan de sécurité adopté par le gouvernement et appliqué depuis...
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