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Liban

Rassurés par Sleiman et Salam, les ministres Kataëb restent au gouvernement

La réunion extraordinaire des Kataëb pour prendre la décision finale a été présidée hier par le chef du parti Amine Gemayel au siège du parti à Saïfi. Photo ANI

Le bureau politique du parti Kataëb a tenu hier une réunion extraordinaire à Saïfi, pour annoncer la décision définitive du parti à l'égard de sa participation au gouvernement Salam. En effet, suite à la formule floue adoptée dans la déclaration ministérielle au sujet des armes de la Résistance, les Kataëb avaient émis des réserves qu'ils ont finalement décidé de lever hier, après des concertations avec le Premier ministre Tammam Salam. Dans un communiqué rendu public lors d'une conférence de presse à l'issue de la réunion, les Kataëb ont affirmé que « le tryptique armée-peuple-résistance est désormais caduc, dans le fond et dans la forme, et la Résistance est devenue un sujet controversé, mais ce qui nous a poussés à refuser la déclaration ministérielle est bien le fait que la déclaration de Baabda n'ait pas été adoptée de façon franche par le cabinet, sans oublier le flou textuel en ce qui concerne l'État comme seule autorité de référence ». « Cela constitue un véritable danger pour le Liban et ouvre la voie à la création de groupuscules armés et de milices dans toutes les régions, a ajouté le communiqué. Cela nous laissait deux choix : soit consacrer la sécurité privée, soit adopter une nouvelle formule qui respecte la souveraineté et le prestige de l'État, ce que nous avons tenté de faire. » Et d'ajouter : « Nous avons alors, au terme de nos concertations, obtenu les clarifications suivantes. Le président Michel Sleiman nous a assurés que la déclaration met l'accent sur l'autorité de l'État dans toutes les affaires d'ordre politique, surtout en ce qui concerne la libération du territoire libanais. M. Sleiman a également affirmé que le texte rejoint la déclaration de Baabda et appelle au dialogue au sujet de la stratégie de défense, ce qui signifie que les armes de la résistance sont un sujet controversé. De son côté, le Premier ministre a mis en valeur la position des Kataëb dans un communiqué et a déclaré que la déclaration ministérielle s'attache au respect de l'autorité de l'État. »
« En fonction de tout cela, nous avons estimé que nos positions ont clarifié la lecture de la déclaration ministérielle, faisant prévaloir une seule lecture officielle du document, et c'est cela qui nous intéresse, a ajouté le communiqué. Les Kataëb ont donc décidé de refuser les articles flous du document et d'adopter les clarifications du Premier ministre et du chef de l'État, refusant toute autre explication ou lecture de la déclaration. Le parti a demandé à ses ministres de poursuivre le combat politique au sein même du cabinet. » Et de conclure : « Le parti poursuivra son combat pour faire prévaloir la logique de l'État, ce combat qui ne peut se faire qu'au sein des institutions, notre terrain de lutte. Le gouvernement est le cadre politique de cette lutte et nous arriverons sûrement à ce que le Liban adopte une attitude de neutralité vis-à-vis des axes et des conflits et à sauvegarder l'unité nationale. »

Le bureau politique du parti Kataëb a tenu hier une réunion extraordinaire à Saïfi, pour annoncer la décision définitive du parti à l'égard de sa participation au gouvernement Salam. En effet, suite à la formule floue adoptée dans la déclaration ministérielle au sujet des armes de la Résistance, les Kataëb avaient émis des réserves qu'ils ont finalement décidé de...

commentaires (3)

SI VOUS N'AURIEZ PAS APPELLÉ AU VOLEUR... VOUS AURIEZ GARDÉ LA FACE !

LA LIBRE EXPRESSION

10 h 30, le 19 mars 2014

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Commentaires (3)

  • SI VOUS N'AURIEZ PAS APPELLÉ AU VOLEUR... VOUS AURIEZ GARDÉ LA FACE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 30, le 19 mars 2014

  • Rien de tout cela ne servira à quoi que ce soit. Lorsque bon lui semblera, le Hezbollah considèrera les "clarifications" du président de la République et du chef du gouvernement que "l'Etat est la seule autorité de référence" un langage "de bois" et non point un langage "d'or".

    Halim Abou Chacra

    06 h 07, le 19 mars 2014

  • A cheval sur les principes, plus mêêême que des "Pucelles d'Orient" !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    02 h 23, le 19 mars 2014

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