Formule 1 : le Grand Prix de Russie dans le collimateur...

La situation de grave crise qui règne actuellement en Crimée a tendu les relations internationales de la Russie, notamment avec l'Union européenne et les États-Unis.
Dans ce contexte qui pourrait devenir explosif, que serait alors le sort du premier Grand Prix de Russie, prévu le 12 octobre prochain à Sotchi ?
En visite dans la station balnéaire de la mer noire le week-end dernier à l'occasion des Jeux paralympiques, le président russe Vladimir Poutine s'est déclaré confiant quant à l'organisation de l'épreuve.
Mais dans le cas d'une détérioration de la situation en Ukraine, les politiciens occidentaux seraient peut-être tentés par un boycott de l'événement, comme il en fut parfois question pour les Jeux. Ainsi, la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques s'est déroulée en l'absence de tout représentant du monde occidental.
La F1 s'est toujours considérée comme apolitique et que les intérêts économiques et financiers ont souvent le dernier mot, comme on a pu s'en rendre compte dans le dossier du Grand Prix de Bahreïn, même s'il est clair que des tensions internationales pourraient pousser des sponsors à exercer des pressions sur les équipes ou les autorités sportives.