La ministre des Déplacés, Alice Chaptini, a fait état hier de son optimisme concernant la possibilité d'aboutir à une issue heureuse à l'épopée de la déclaration ministérielle. « Tout le monde y a intérêt », a-t-elle dit, estimant que le retard était dû aux « efforts menés par chaque camp pour l'élection d'un nouveau président de la République à la mesure de ses aspirations », a-t-elle dit, dans un entretien accordé à la Voix du Liban.
« La déclaration de Baabda est plus importante que la déclaration ministérielle (...). Partant, il n'est pas important que la déclaration ministérielle mentionne la déclaration de Baabda ou la résistance », a-t-elle ajouté, appelant à renvoyer les points conflictuels à la table de dialogue.
« En intervenant dans la crise syrienne, la résistance a brisé le triptyque armée-peuple-résistance », a ajouté Mme Chaptini, qui a rejeté les attaques lancées contre le président de la République.
Elle a enfin souhaité que l'échéance présidentielle se tienne dans les délais constitutionnels prévus, pour éloigner le spectre du vide et pour respecter la volonté du président Sleiman de ne pas voir son mandat prorogé. « Le président ne veut pas de prorogation de son mandat. Mais il pourrait y être forcé si le pays se retrouve en danger », a-t-elle conclu.
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On parle d'"élections" présidentielles, mais connaît-on la liste complète des candidats à ces élections ? Dans certains pays le peuple se rend aux urnes avec un révolver sur la tempe. J'ose encore espérer qu'au Liban, malgré les traîtres, les députés pourront "élire" un nouveau président parmi plusieurs candidats sans peur de voir leurs familles décapitées ou leurs maisons dynamitées.
Robert Malek
19 h 39, le 10 mars 2014