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Liban - Conférence de Paris

Les grandes puissances veulent « partager avec le Liban le fardeau de la crise syrienne... »

Le Groupe international de soutien au Liban, réuni dans la capitale française, « remercie le président Sleiman » pour son action en faveur de la stabilité et de la souveraineté du Liban.

Dans leurs conclusions, les participants à la réunion d'hier hier ont souligné qu'il fallait « continuer d'apporter un appui international solide et coordonné au Liban pour aider le pays à faire face aux problèmes qui pèsent sur sa sécurité et sa stabilité, et ils se sont félicités des progrès réalisés dans ce sens ». Ils ont rappelé que « l'attachement des Nations unies à la stabilité du Liban était au cœur de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité et d'autres résolutions pertinentes ». Ils se sont ensuite réjouis de la formation du cabinet Salam et se sont déclarés « prêts à œuvrer, en étroite collaboration avec le Premier ministre et son gouvernement, à promouvoir le soutien en faveur du pays ». Ils ont souligné qu'il était « capital que le gouvernement soit en mesure de faire face efficacement et sans retard aux problèmes économiques, sécuritaires et humanitaires immédiats que connaît le pays, appelant toutes les parties au Liban à l'unité pour garantir la continuité des institutions de l'État ». Ils ont par ailleurs déclaré qu'il était « crucial, pour la confiance et la stabilité dans le pays, que les élections présidentielle et législatives se déroulent selon le calendrier prévu, conformément aux procédures constitutionnelles du Liban et aux pratiques démocratiques ».
Les participants ont en outre » remercié le président Sleiman de l'action qu'il mène pour préserver la souveraineté, l'unité et la stabilité de son pays ainsi que la continuité des institutions libanaises, promouvoir le dialogue et mettre le Liban à l'abri des répercussions du conflit en Syrie. Ils ont souligné qu'il importait que « toutes les parties au Liban respectent la déclaration de Baabda et la politique de dissociation du pays ». Ils ont vigoureusement condamné les attentats terroristes à répétition qui frappent le Liban et souligné que les responsables devaient être traduits en justice. « Conscients que la menace terroriste qui pèse sur les civils libanais s'accroît », ils ont dit qu'il fallait « y apporter une réponse globale et notamment renforcer le soutien international en faveur des services de sécurité libanais ». Ils ont répété qu'il ne saurait y avoir d'impunité au Liban et relevé avec satisfaction que le procès devant le Tribunal spécial pour le Liban s'était ouvert le 16 janvier 2014. Ils ont également « rejoint le peuple libanais dans son rejet de l'extrémisme et de la violence ».

L'appui à l'armée libanaise
Les participants ont souligné « le rôle décisif de l'armée libanaise, qui s'est employée à faire face aux menaces que la crise syrienne fait peser sur la sécurité au Liban et le long des frontières du pays et a coopéré avec la Finul pour aider à maintenir le calme le long de la ligne bleue ». Ils ont déclaré qu'il fallait « encore renforcer les moyens de l'armée pour l'aider à relever ces défis » et se sont félicités de « l'aide internationale déjà apportée dans le cadre du plan quinquennal de renforcement des capacités de l'armée libanaise ainsi que de l'assistance généreuse récemment proposée par l'Arabie saoudite ». Ils ont pris note du lancement le 20 février du mécanisme de coordination destiné à appuyer ce plan et ont déclaré « attendre avec intérêt la conférence en faveur de l'armée libanaise que le gouvernement italien entend organiser à Rome et qui offrira une occasion privilégiée de promouvoir collectivement l'assistance internationale ».
Les participants ont souligné que « le conflit syrien fait peser un fardeau de plus en plus lourd sur le Liban et qu'il était nécessaire de mieux le partager », saluant « la générosité du Liban, qui accueille sur son territoire environ un million de réfugiés de Syrie ». Ils se sont félicités des promesses faites à la conférence internationale des donateurs qui a eu lieu au Koweït le 15 janvier 2014 et ont souligné qu'il fallait « non seulement accélérer la fourniture de l'aide promise mais aussi apporter une assistance supplémentaire comme il est demandé dans le plan de gestion régionale de la situation des réfugiés syriens ». Ils ont encouragé le gouvernement libanais à coordonner étroitement son action avec l'ONU et les autres partenaires pour faire face aux besoins humanitaires essentiels des réfugiés au Liban. L'ONU et ses partenaires se sont déclarés dans ce cadre « prêts à collaborer étroitement avec leurs homologues libanais, notamment pour améliorer la capacité du Liban de gérer et d'aider les réfugiés qui arrivent et de mettre en place les mesures d'urgence nécessaires pour les accueillir ». Les participants se sont également « réjouis des efforts déployés pour élargir les programmes de réinstallation destinés aux réfugiés syriens et ont encouragé la communauté internationale à rechercher d'autres façons d'apporter son aide dans ce domaine ».

Les répercussions du conflit syrien...
Les participants se sont déclarés à nouveau « préoccupés par les répercussions négatives que le conflit syrien a au Liban sur les communautés vulnérables et sur certains secteurs-clefs, notamment la santé, l'éducation, les infrastructures et l'emploi ». Ils ont relevé « l'importance de la feuille de route pour la stabilisation élaborée depuis la première réunion du Groupe international de soutien par le gouvernement libanais en partenariat avec la Banque mondiale et l'ONU, qui définit les interventions prioritaires nécessaires pour atténuer les effets de la crise syrienne sur le Liban. Ils ont encouragé le gouvernement libanais et ses partenaires à mettre en œuvre rapidement la feuille de route et à prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter et coordonner étroitement la fourniture de l'aide disponible ». Ils ont souligné l'utilité de l'assistance qui a déjà été fournie au Liban dans le cadre des partenariats à long terme, qui se sont intensifiés depuis le début de la crise syrienne, et pris note du soutien qui a déjà été apporté à des projets immédiats au profit des programmes du gouvernement et des communautés d'accueil conformément à la feuille de route. Ils ont recommandé que cette assistance se poursuive aussi bien par le biais des instruments de financement de l'action humanitaire et du développement que par l'entremise du Fonds d'affectation spéciale multidonateurs pour le Liban géré par la Banque mondiale. Ils ont enfin remercié les gouvernements norvégien, français et finlandais, ainsi que la Banque mondiale des premières contributions versées au Fonds et se sont félicités de l'intention déclarée des autorités libanaises de mettre en place des mécanismes de gouvernance pour faciliter le versement rapide de l'aide.
Les participants se sont enfin réjouis à « la perspective que les futures réunions du Groupe s'ouvrent à un cercle plus large de participants et ont prévu que le Groupe se réunirait à différents niveaux en tant que de besoin ».

Dans leurs conclusions, les participants à la réunion d'hier hier ont souligné qu'il fallait « continuer d'apporter un appui international solide et coordonné au Liban pour aider le pays à faire face aux problèmes qui pèsent sur sa sécurité et sa stabilité, et ils se sont félicités des progrès réalisés dans ce sens ». Ils ont rappelé que « l'attachement des...

commentaires (8)

Une vipére c'est par la tête qu'on la neutralise et non par la queue...et pour mémoire la tête est toujours à Damas!

CBG

11 h 30, le 07 mars 2014

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Commentaires (8)

  • Une vipére c'est par la tête qu'on la neutralise et non par la queue...et pour mémoire la tête est toujours à Damas!

    CBG

    11 h 30, le 07 mars 2014

  • COMME LA FABLE DE LAFONTAINE : LES MULETS PORTENT LES ÉPONGES... ET LE BAUDET LES PIERRES... MAIS GARE AU PLONGEON DANS LES FLEUVES QUE VOUS PASSEZ, LES ÉPONGES DEVENANT PLUS LOURDES QUE LES PIERRES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    22 h 13, le 06 mars 2014

  • Partager oui mais pas que le fardeau syrien , le palestinien aussi partagez le donc et on a 2 directions a vous suggerer , les syriens en bensaoudie et les palestiniens chez eux en Palestine . Qu'est ce qu'on se sentirait biennnnnnnnnn, coooooollll , zeeeeennnnn .

    FRIK-A-FRAK

    17 h 40, le 06 mars 2014

  • Depuis quand, äaïnéh, des Grandes Puissances partagent-elles kekchose avec des Petites ? !

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    17 h 01, le 06 mars 2014

  • Ils feraient mieux de se debarrasser du régime actuel le plus rapidement, car tôt ou tard cela deviendra inéluctable,ça résoudra 90% des problémes...et à moindre cout!

    CBG

    11 h 23, le 06 mars 2014

  • Ah oui?! Seulement voilà,nous,on ne veut pas partager...on leur donne le fardeau tout entier,et bien volontiers encore...et après çà,on dira que les libanais sont égoïstes...prenez tout,le bébé,l'eau du bain et la baignoire avec!

    GEDEON Christian

    10 h 12, le 06 mars 2014

  • LE TITRE EST INADÉQUAT. IL DEVRAIT LIRE : INSTIGATEURS ET PROMOTEURS VEULENT FAIRE PARTAGER AU LIBAN LES CHARGES DE LA CRISE SYRIENNE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 11, le 06 mars 2014

  • Aucun plan de rapatriement en Syrie, dans leurs foyers ou des zones sécurisées, du plus grand nombre possible de réfugiés syriens, sous la supervision de l'ONU. Dommage ! C'est d'un tel plan efficace, et en premier lieu pour le bien des réfugiés, que le Liban a besoin et qui serait la meilleure manière selon laquelle les grandes puissances pourraient "partager avec lui le fardeau de la crise syrienne".

    Halim Abou Chacra

    06 h 11, le 06 mars 2014

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