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Liban

Wafa’ Sleiman lance le programme pour l’égalité des genres

L’épouse du chef de l’État entourée de l’ambassadrice de l’UE, Angelina Eichhorst, de Nayla Moawad et de l’ambassadrice d’Espagne, Milagros Hernando Echevarria. Photo Dalati et Nohra

L'épouse du chef de l'État, Wafa' Sleiman, a lancé hier le programme de soutien à l'égalité des genres, financé par l'Union européenne à hauteur d'un million et demi d'euros. « La femme libanaise n'a aucune participation aux postes de prise de décision », a-t-elle déploré, pour l'occasion.
Et pourtant, a-t-elle soutenu, « les femmes représentent la moitié de la société et sont partie intégrante des mécanismes du développement social ». Elle a souligné que « le fait d'empêcher la participation de la femme aux fondements de la croissance constitue un manque décrié par la communauté internationale ».
Mme Sleiman a émis le souhait que la Libanaise puisse participer bientôt aux prises de décision, qu'elle ait le droit de donner sa nationalité à son époux et à ses enfants et, surtout, qu'elle soit protégée de la violence domestique, à travers l'adoption de la loi ad hoc.
« Nous voulons parvenir à une égalité réelle et complète, et annuler toute discrimination à l'encontre des femmes, que ce soit dans les textes de loi ou dans leur application », a-t-elle conclu.
L'événement a été lancé hier par le Comité national des affaires de la femme libanaise, en coopération avec la délégation de l'Union européenne au Liban, au centre de formation du comité. Plusieurs personnalités ont pris part à ce lancement, parmi lesquelles l'ambassadrice de l'UE, Angelina Eichhorst. Mme Eichhorst a reconnu, pour l'occasion, que la situation de la femme laisse à désirer, « en Europe comme au Liban ».
« La Constitution libanaise garantit la parité homme-femme devant la loi, a-t-elle ajouté. La diversité culturelle et les valeurs démocratiques de la société libanaise devraient mener, du moins en théorie, à une certaine égalité. Par la suite, nous regrettons la faible participation de la femme libanaise au gouvernement, au Parlement, aux principaux postes et aux prises de décisions ».
L'ambassadrice s'est dit confiante que ce programme « ne manquera pas d'améliorer les conditions de la femme libanaise ».

L'épouse du chef de l'État, Wafa' Sleiman, a lancé hier le programme de soutien à l'égalité des genres, financé par l'Union européenne à hauteur d'un million et demi d'euros. « La femme libanaise n'a aucune participation aux postes de prise de décision », a-t-elle déploré, pour l'occasion.Et pourtant, a-t-elle soutenu, « les femmes représentent la moitié de la société et...

commentaires (1)

"Egalité des sexes" ou "égalité des genres"? Un homme est mâle et de sexe masculin, une femme est femelle et de sexe féminin. Le mot "homme" est de GENRE masculin, le mot "femme" est de GENRE féminin". Donner au mot "genre" une autre signification, c'est adopter la fumeuse - et combien funeste - théorie du même nom. Le Liban s'y mettrait-il aussi?

Yves Prevost

06 h 52, le 22 février 2014

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Commentaires (1)

  • "Egalité des sexes" ou "égalité des genres"? Un homme est mâle et de sexe masculin, une femme est femelle et de sexe féminin. Le mot "homme" est de GENRE masculin, le mot "femme" est de GENRE féminin". Donner au mot "genre" une autre signification, c'est adopter la fumeuse - et combien funeste - théorie du même nom. Le Liban s'y mettrait-il aussi?

    Yves Prevost

    06 h 52, le 22 février 2014

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