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Nucléaire iranien : poursuite de la réunion, Téhéran réaffirme ses "lignes rouges"

La réunion sur le nucléaire iranien se poursuivait mercredi à Vienne tandis qu'à Téhéran, le chef de l'armée d'élite du pays a donné de la voix pour réclamer le maintien des "lignes rouges" iraniennes dans les négociations.

"Un bon travail a été accompli", a déclaré mercredi Michael Mann, porte-parole de la chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton, qui mène les discussions pour les grandes puissances, sans être en mesure de donner plus de détails.

A Téhéran, le général Mohammad Ali Jafari, chef des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du pays, a, de son côté, réaffirmé l'importance de préserver les "lignes rouges" iraniennes dans ces négociations, selon l'agence Isna.

Il s'agit de la poursuite de l'enrichissement d'uranium, le maintien de tous les sites nucléaires, du réacteur à eau lourde d'Arak et le refus de discuter du programme balistique de l'Iran.

"On ne peut pas être optimiste à propos des États-Unis et il semble que les négociations vont rencontrer des problèmes", a ajouté M. Jafari, sans plus de précision, selon l'agence Mehr.

La veille, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, présent à Vienne, avait critiqué les déclarations faites ces deniers mois à Washington concernant de nouvelles sanctions contre l'Iran, qui font, selon lui, douter de la volonté des États-Unis d'arriver à un accord.

L'Iran et les pays du groupe 5+1 (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) avaient entamé mardi à Vienne leurs négociations en vue de sceller un accord définitif et global sur le nucléaire iranien.
Selon la délégation américaine, la réunion doit se poursuivre tard dans la soirée, puis reprendre brièvement dans la matinée de jeudi.

L'emploi du temps du chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton s'est trouvé bouleversé par l'escalade de la violence la veille en Ukraine. Elle a convoqué une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) jeudi à 13H00 GMT à Bruxelles, qu'elle présidera en personne.

Cela ne l'empêche pas de se consacrer "à 100% aux négociations à Vienne", a assuré son porte-parole.
Le 24 novembre dernier, l'Iran avait conclu avec le groupe des 5+1 un plan d'action sur six mois prévoyant un gel de certaines activités nucléaires sensibles -notamment l'enrichissement d'uranium jusqu'à 20%- en échange de la levée d'une petite partie des sanctions qui étranglent son économie.

Entré en vigueur le 20 janvier sous la surveillance resserrée de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ce plan doit maintenant être transformé en un accord global garantissant sans l'ombre d'un doute la nature pacifique du programme nucléaire iranien. Téhéran a toujours nié vouloir se doter de la bombe atomique.

Les négociateurs à Vienne veulent s'efforcer de fixer le cadre (notamment les échéances) des prochaines rencontres d'ici le 20 juillet, quand le plan d'action arrivera à son terme. Ce dernier pourra être prolongé de six mois par consentement mutuel.

La réunion sur le nucléaire iranien se poursuivait mercredi à Vienne tandis qu'à Téhéran, le chef de l'armée d'élite du pays a donné de la voix pour réclamer le maintien des "lignes rouges" iraniennes dans les négociations.
"Un bon travail a été accompli", a déclaré mercredi Michael Mann, porte-parole de la chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton, qui mène les discussions...