Open hearts, Openminds
Open hearts, Openminds
Parce que tous les enfants méritent une jeunesse heureuse, en bonne santé, avec la chance de réaliser leur plein potentiel, toute la ville (ou presque) s'est mobilisée pour marquer sa solidarité avec l'association Openminds. Fondée par Ghida Ammache Rabbat et Soha Mohammad Beyhum, l'organisation œuvre auprès des enfants aux besoins particuliers pour leur assurer les soins médicaux prodigués par la Special Kids Clinic de l'Hôpital américain de Beyrouth. Cette unité de soins pluridisciplinaires, unique au Liban et dans la région, dédiée à la neurologie pédiatrique et aux handicaps d'origine génétique ou acquise autour de la naissance, est dirigée par Mary-Rose Boustany, médecin spécialiste des troubles neurogénétiques, lysosomales, et la maladie de stockage. Et c'est par des mots justes et mouvants que Ghida Rabbat a dit son expérience de mère et ce qu'elle espère de son engagement pour changer le cours de la vie de centaines d'enfants libanais.
Ce soir-là, le millier de personnes qui ont convergé vers la mégaboîte The One 1 n'étaient pas les irréductibles fêtards ou les junkies de la night, mais les supporters de cette cause humanitaire, notamment Sara Beydoun, Laura Lahoud, Maha el Chaer, Amal Ghandour, Raghida Rahim, Élie et Hoda Baroudy, Riad et Nada el-Assaad, Fady et Marya Nahas, Sara Trad, Namir et Lina Cortas, Hania Bsat, Nabil et Ghada Dada, Rasha Nawam, Nadine Abou, le vice-président de Columbia University Global Centers Ramzi Jaber, Safwan al-Masri (alias Numbers&Visuals Palestine), Henry et Joumana Asseily, Mostafa et Leila Bsat, Richi Haykal, Mario Saradar, Carine Bocti, Sélim Bocti, Georges Abou Jaoudé, Samer Hanna, sans oublier les sponsors et les représentants de nombreuses institutions financières. Rite de passage et spectacle apprécié, la vente aux enchères menée par Tania Wehbé qui a adjugé aux plus offrants une peinture d'Ayman Baalbaki ; des billets VIP pour la finale du foot européen à Lisbonne et du grand chelem à Roland-Garros, sans compter les nombreux lots de tombola dont des boucles d'oreilles en diamants offerts par Tufenfjian et Nsouli. Ensuite la musique a régné en maîtresse et reine, et il n'en fallait pas plus aux présents pour investir la piste entraînés par Rose-Mary Boustany qui s'est déchaînée sur des rythmes endiablés. Il faut bien se lâcher de temps en temps ! C'est le médecin qui le dit...
Pas de mâles pour la pasionaria
Cinquante femmes et un homme au dîner offert par l'ambassadeur Giuseppe Morabito et son épouse Chiba en l'honneur de la chef de la diplomatie italienne Emma Bonino. « C'est moi qui ai demandé à mes hôtes de ne pas convier des hommes. Je les trouve ennuyeux », a-t-elle lancé en saluant les invités. Une dame au caractère bien trempé, un temps pressentie pour la succession du président Giorgio Napolitano au palais du Quirinal, qui ne mâche pas non plus ses mots pour accuser la communauté internationale d'avoir « largement échoué » sur le plan humanitaire en Syrie...
Aussi, était-elle absolument ravie de rencontrer des militantes passionnées comme Nadine Moussa Soriano (alias Lebanese Against Corruption et Take Back Parliament), Ugarit Younan, qui s'active depuis 1999 pour le droit au mariage civil, l'énergique dramathérapeute Zeina Daccache qui parlait du centre Catharsis, des prisons libanaises et de sa pièce Shéhérazade, créée avec des femmes détenues âgées de 19 à 60 ans. D'une table à l'autre, Bonino slalomait, faisant connaissance avec d'anciennes ministres, des épouses de responsable, des businesswomen, des présidentes de festival, des comédiennes, des chanteuses, sans oublier les journalistes. Dans le flot des présents, Nayla Moawad, Leila Solh, Randa Berry, Lama Salam, Hoda Siniora, l'épouse du ministre (démissionnaire) de la Jeunesseet des Sports Lama Karamé, Nadia Plumby, Myrna Bustani, Nora Joumblatt, Nayla de Freige, Laura Lahoud, notre collègue Scarlette Haddad, the chief of Reuters au Liban Samia Nakhoul (qui avait l'exclusivité d'être accompagnée de son époux le journaliste David Gardner, sacrément heureux au milieu de tous ces froufrous), Mira Violidès (responsable du protocole au ministère libanais des Affaires étrangères), Wafa' Charafeddine (CDR), May Chidiac, l'avocate Régina Kantara, Tania Kassis et beaucoup d'autres... toutes élégantes et spirituelles, qui ont fait leur petit effet !
Bientôt un commando antipub ?
Elle est partout : en bordure des autoroutes, sur les toits des immeubles, sur les autobus, à la radio, à la télévison, sur Internet et récemment omniprésente sur tous les smartphones. Plus personne n'échappe à la publicité. Bombardés de messages, ensevelis sous les choix, sollicités à outrance, les consommateurs en ont ras le bol. Trop, c'est trop. Cette surdose de pub est devenue un fléau. On veut bien l'accepter pour les évènements culturels ou de charité. Pas pour vanter les crazy sales, les dîners aux sons de la musique d'untel, le kilo de tomates à 1 000 LL, les 250 grammes de viande à 5 000 ou encore la gousse d'ail à 750... Face à ces battages publicitaires, les consommateurs affichent de plus en plus d'intolérance envers les diverses tactiques marketing, certains allant même jusqu'à boycotter les produits « surpublicisés ». Attention, il y a saturation. Voilà ce qui se dit dans les salons et les bureaux. À bon entendeur, salut !
Open hearts, OpenmindsParce que tous les enfants méritent une jeunesse heureuse, en bonne santé, avec la chance de réaliser leur plein potentiel, toute la ville (ou presque) s'est mobilisée pour marquer sa solidarité avec l'association Openminds. Fondée par Ghida Ammache Rabbat et Soha Mohammad Beyhum, l'organisation œuvre auprès des enfants aux besoins particuliers pour leur assurer les soins médicaux prodigués par la Special Kids Clinic de l'Hôpital américain de Beyrouth. Cette unité de soins pluridisciplinaires, unique au Liban et dans la région, dédiée à la neurologie pédiatrique et aux handicaps d'origine génétique ou acquise autour de la naissance, est dirigée par Mary-Rose Boustany, médecin spécialiste des troubles neurogénétiques, lysosomales, et la maladie de stockage. Et c'est...