« C'est comme si le Liban était condamné à ne jamais fêter », a déploré le président de la Chambre, Nabih Berry, qui a jugé que « c'est tout le Liban et non pas seulement le courant du Futur » qui a été frappé par le terrorisme à travers l'attentat contre Mohammad Chatah, « à un moment où les efforts politiques s'intensifient pour essayer de former un gouvernement ».
L'attentat de Starco a pour objectif d'« accentuer la crise au Liban et de creuser davantage le fossé entre les forces politiques libanaises », a poursuivi M. Berry, en jugeant qu'il s'inscrit dans le cadre « d'une chaîne qui semble longue et dont la finalité est de faire du Liban une scène pour des règlements de comptes et d'essayer de semer la discorde entre ses fils ». « Nous dénonçons cette opération terroriste qui commande à tous de rester vigilants et d'œuvrer pour renforcer l'unité nationale afin de pouvoir préserver le Liban contre ceux qui le prennent pour cible », a encore dit le président de la Chambre, qui a pris contact avec les chefs du courant et du bloc parlementaire du Futur, Saad Hariri et Fouad Siniora, pour leur présenter ses condoléances.
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