L'archimandrite Pandeleimon Farah, président du monastère de Hamatoura à Kousba (Liban-nord), a été interdit d'exercer ses fonctions ecclésiastiques et a été condamné par l'archevêché grec-orthodoxe du Mont-Liban à une vie de pénitence pour avoir commis des violations "contraires à la vie chrétienne", dans plus de détail.
Selon un communiqué diffusé sur le site de l'archevêché, l'archimandrite a ignoré à plusieurs reprises les recommandations du conseil disciplinaire.
Nous avons "des indications qui prouvent que l'archimandrite a violé d'autres loi ecclésiastiques (...), sans l'approbation ou la connaissance de l'archevêché".
"Conformément à l'article 103 du code interne du patriarcat grec orthodoxe et dans l'attente de la décision finale du conseil disciplinaire :
-Premièrement, il est interdit à l'archimandrite Pandeleimon Farah d'exercer ses fonctions ecclésiastiques, de confesser et de voyager. Il doit se confiner à une vie de prière au monastère de Hamatoura. Il n'a pas le droit d'en sortir sauf pour des raisons de santé et suite à l'approbation de l'archevêché.
-Deuxièmement, les moines et les évêques du monastère de Hamatoura entamerons une période de prière et de jeune et ne sortirons du monastère que pour des raisons de santé (...).
-Troisièmement, il est interdit de recevoir des visiteurs, que ce soit des hommes religieux ou autres, au monastère de Hamatoura (...)."
Selon la chaîne de télévision LBC, plusieurs personnes ont protesté samedi contre cette décision et ont insisté sur l'innocence de l'archimandrite.
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