Mohammad Morsi doit comparaître pour incitation à la violence et risque, comme les autres prévenus, la peine de mort ou la réclusion à perpétuité s’il est reconnu coupable. Un tel verdict ne manquerait pas d’attiser encore les tensions entre partisans et adversaires du premier président démocratiquement élu de l’histoire du pays. « Si Morsi est condamné, il y aura une escalade majeure par le biais de manifestations pacifiques et sans l’usage de la force », prévient un haut responsable des Frères musulmans, sans exclure que d’autres islamistes puissent prendre les armes conre l’État.
« Ce qui m’inquiète à propos de ce procès, déclare Heba Morayef, directrice pour l’Égypte de Human Rights Watch, c’est que le système judiciaire est extrêmement sélectif et que les services de sécurité bénéficient d’une quasi-impunité pour le meurtre de centaines de manifestants. »
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