Le président du Comité des ulémas musulmans, cheikh Salem Rafeï, a appelé jeudi l'Etat à dissoudre le Parti arabe démocrate (alaouite, de Rifaat Ali Eid) et à traduire ses dirigeants en justice.
"Le plan sécuritaire à Tripoli ne nous défend pas et ne nous laisse pas nous défendre", a martelé le dignitaire sunnite. Et de demander : "L'armée et les forces de sécurité connaissent la source de tirs, pourquoi n'arrêtent-elles pas le tireur?"
Depuis lundi, la capitale du Liban-Nord est le théâtre d'un nouveau round de violences opposant les quartiers historiquement rivaux de Bab el-Tebbaneh (à majorité sunnite et anti-régime syrien) et de Jabal Mohsen (à majorité alaouite et pro-Assad).
Selon cheikh Rafeï, le président syrien Bachar el-Assad menace et le Parti arabe démocrate exécute, étant donné qu'Assad lui-même a admis que ce parti lui est fidèle. "Bachar el-Assad doit être considéré comme un criminel et non comme un chef d'Etat. Il doit être jugé pour ses crimes", a-t-il ajouté.
"Le plan sécuritaire à Tripoli ne nous défend pas et ne nous laisse pas nous défendre", a martelé le dignitaire sunnite. Et de demander : "L'armée et les forces de sécurité connaissent...
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