Des rebelles ont tiré mercredi des obus sur deux places de Damas faisant 5 morts et 22 blessés, alors que des combats opposaient l'armée aux insurgés près d'un important dépôt d'armes dans la province centrale de Homs, selon une ONG.
Un obus est tombé près de l'Hôtel Sheraton sur la place des Omeyyades au coeur de la capitale, faisant deux blessés, et d'autres ont explosé sur la place des Abbassides et dans le secteur proche de Qassaa, tuant cinq personnes et blessant 20, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales.
Ces deux places ont été la cible de bombardements intermittents ces dernières semaines de la part des rebelles positionnés en banlieue de Damas.
L'agence de presse officielle Sana a parlé d'une attaque "terroriste" en faisant état de la chute d'obus sur la place des Omeyyades qui abrite plusieurs bâtiments gouvernementaux - militaire, culturel et de sécurité. Le terme "terroriste" est utilisé par les autorités pour qualifier les rebelles.
Dans la province de Homs, des brigades rebelles, parmi lesquelles des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et du Front al-Nosra, liés à Al-Qaïda, ont pris des positions de l'armée "près des dépôts d'armes, près de la localité de Mahin", a poursuivi l'OSDH.
Des rebelles se sont aussi emparés d'un puits de gaz dans la localité voisine de Sadad, a ajouté l'OSDH, précisant que des affrontements avaient aussi eu lieu entre rebelles et jihadistes.
Les rebelles étaient entrés lundi dans Sadad, une ville majoritairement chrétienne, avant d'en être repoussés par l'armée, selon l'OSDH, qui évoque un bilan d'au moins cinq morts mercredi à Sadad.
"Le régime est responsable de tout ce qui pourrait arriver à cette ville historique", a déclaré un commandant rebelle à propos de Sadad, située sur un site habité depuis des millénaires.
Lundi, "le poste de police s'est rendu sans résistance, et il n'y a pas eu de combats jusqu'à ce que le régime essaie de reprendre la ville par la force, avec l'aviation, l'artillerie, les chars...", a assuré le colonel Oraba Idriss, qui a fait défection pour rejoindre la rébellion.
Dans le reste du pays, des combats faisaient rage à Mouadamiyat al-Cham, ville au sud-ouest de Damas assiégée par l'armée depuis près d'un an et touchée fin août par une attaque chimique qui a fait des centaines de morts. L'opposition syrienne et l'ONU ont appelé à des corridors humanitaires pour les civils de la ville.
Des combats se déroulaient également sur d'autres fronts du pays, dévasté par plus de deux ans et demi de conflit ayant fait plus de 115.000 morts.
Un obus est tombé près de l'Hôtel Sheraton sur la place des Omeyyades au coeur de la capitale, faisant deux blessés, et d'autres ont explosé sur la place des Abbassides et dans le secteur proche de Qassaa, tuant cinq personnes et blessant 20, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales.
Ces deux places ont été la cible de bombardements intermittents ces dernières semaines de la part des rebelles positionnés en banlieue de Damas.
L'agence de presse officielle Sana a parlé d'une attaque "terroriste" en faisant état de la chute d'obus sur la place des Omeyyades qui abrite plusieurs bâtiments gouvernementaux - militaire, culturel et de sécurité. Le terme "terroriste" est utilisé par les autorités pour qualifier les rebelles.
Dans la province de Homs, des brigades rebelles, parmi lesquelles des jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) et du Front al-Nosra, liés à Al-Qaïda, ont pris des positions de l'armée "près des dépôts d'armes, près de la localité de Mahin", a poursuivi l'OSDH.
Des rebelles se sont aussi emparés d'un puits de gaz dans la localité voisine de Sadad, a ajouté l'OSDH, précisant que des affrontements avaient aussi eu lieu entre rebelles et jihadistes.
Les rebelles étaient entrés lundi dans Sadad, une ville majoritairement chrétienne, avant d'en être repoussés par l'armée, selon l'OSDH, qui évoque un bilan d'au moins cinq morts mercredi à Sadad.
"Le régime est responsable de tout ce qui pourrait arriver à cette ville historique", a déclaré un commandant rebelle à propos de Sadad, située sur un site habité depuis des millénaires.
Lundi, "le poste de police s'est rendu sans résistance, et il n'y a pas eu de combats jusqu'à ce que le régime essaie de reprendre la ville par la force, avec l'aviation, l'artillerie, les chars...", a assuré le colonel Oraba Idriss, qui a fait défection pour rejoindre la rébellion.
Dans le reste du pays, des combats faisaient rage à Mouadamiyat al-Cham, ville au sud-ouest de Damas assiégée par l'armée depuis près d'un an et touchée fin août par une attaque chimique qui a fait des centaines de morts. L'opposition syrienne et l'ONU ont appelé à des corridors humanitaires pour les civils de la ville.
Des combats se déroulaient également sur d'autres fronts du pays, dévasté par plus de deux ans et demi de conflit ayant fait plus de 115.000 morts.
Des rebelles ont tiré mercredi des obus sur deux places de Damas faisant 5 morts et 22 blessés, alors que des combats opposaient l'armée aux insurgés près d'un important dépôt d'armes dans la province centrale de Homs, selon une ONG.Un obus est tombé près de l'Hôtel Sheraton sur la place des Omeyyades au coeur de la capitale, faisant deux blessés, et d'autres ont explosé sur la place...
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