Dans ce contexte, le député Youssef a affirmé hier que « la décision du Conseil d’État n’est ni une victoire pour Abdel Menhem Youssef (PDG d’Ogero, ndlr) ni une défaite pour le ministre Sehnaoui. Elle permet à ce dernier de rectifier un acte distrait qu’il a commis sous la pression ».
Dénonçant par ailleurs « le maintien du président du comité, Imad Hoballah, à son poste après l’expiration du mandat du comité, pour un salaire de 15 000 USD par mois, à la demande du ministre Charbel Nahas, et après lui du ministre Sehnaoui », il a accusé le président du comité « d’usurpation d’identité ». C’est pourquoi il s’est dit « fort étonné de la polémique qui a duré entre Imad Hoballah et le ministre Sehnaoui pendant un an et demi et qui s’est finalement achevée avec la reconnaissance par le ministre de la justesse de la position du comité ». Expliquant le déclenchement de la polémique par « l’entêtement » du directeur du comité, Ghazi Youssef explique que son dénouement a, quant à lui, été accompagné de « pressions de la part de députés du 8 Mars ». « Le ministre Sehnaoui a été contraint à reconnaître les compétences du comité de régulation en la matière, afin de faciliter l’importation et l’exportation d’appareils téléphoniques entre la Syrie et le Liban, puisque le comité en question est comme inexistant à l’heure actuelle ». « L’ultime but reste de faciliter le passage de ces appareils en Syrie », a-t-il conclu, appelant à « ne pas donner le portefeuille des télécommunications au 8 Mars et surtout à demander des comptes aux ministres
Sehnaoui et Gebran Bassil pour leurs actes ».
IL MANQUE "UN" À LA SAINTE TRINITÉ... DEVINEZ !
01 h 57, le 14 octobre 2013