De nouvelles violences font neuf morts en Irak

Neuf personnes ont été tuées mercredi dans des attaques en Irak, où deux bombes ont notamment explosé près du convoi de gardes du président du Parlement, ont indiqué des responsables.

Au sud de Bagdad, une bombe, posée au bord de la route, a explosé au passage d'un camion transportant des ouvriers, tuant huit personnes et en blessant sept, selon des sources médicales et de sécurité.
Des hommes armés ont par ailleurs tué un policier à Kirkouk (nord).

Toujours dans le Nord, près de Mossoul, une voiture piégée puis une bombe posée en bord de route ont explosé près du convoi de gardes du président du Parlement, Ossama al-Noujaifi, a indiqué son bureau à l'AFP en précisant que ce dernier était en voyage en Jordanie et était donc absent au moment de l'attaque.
Cinq gardes ont été blessés.
M. Noujaifi a condamné l'attaque dans un communiqué et critiqué les forces de sécurité pour leur "incapacité à protéger les citoyens (...) et à lutter contre les forces terroristes".
Le province de Ninive, dont Mossoul est la capitale, est l'une des plus dangereuses d'Irak, avec des attaques quasi-quotidiennes, notamment contre les forces de sécurité.

Les violences ont enregistré une hausse très importante en Irak depuis le début de l'année au point de retrouver leur niveau de 2008, les bilans mensuels oscillant désormais entre 800 et 1.000 morts.
Plus de 230 personnes ont perdu la vie depuis début octobre, et plus de 4.900 ont péri depuis le début de cette année dans les violences, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources policières et médicales.
L'ONU avait fait état d'un bilan de près d'un millier de morts et plus de 2.100 blessés pour le mois de septembre.