Khalil Maatouk et Mohamed Thatha ont été "arrêtés alors qu'ils se rendaient à leur bureau à Damas", il y a un an, a affirmé cette organisation basée à Londres, bien que le gouvernement a démenti les détenir.
"Les inquiétudes sur la santé de (Maatouk) augmentent. Il souffre d'une grave maladie pulmonaire et a de graves difficultés de respiration", assure cette organisation.
"Maatouk était une épine dans le pied du gouvernement syrien en tant que directeur du Centre syrien pour les recherches et les études légales, et comme avocat des droits de l'Homme car il défendait depuis des années des centaines de prisonniers politiques et des prisonniers de conscience", a-t-il ajouté.
Amnesty indique que Maatouk est un "prisonnier de conscience, détenu uniquement pour ses activités pacifiques" ajoutant que les deux hommes "sont victimes de disparition forcée".
Appelant les autorités à les relâcher "immédiatement et inconditionnellement", le directeur des programmes pour le Moyen Orient et l'Afrique du Nord Philip Luther a souligné que "les disparitions forcées sont un crime selon la loi internationale. Ils risquent d'être soumis à des tortures et des exécutions sommaires".
Les militants des droits de l'Homme affirment que des dizaines de milliers de personnes sont détenues arbitrairement depuis le début de la révolte contre Bachar al-Assad en mars 2011. Ils font également état de torture et d'exécutions sommaires dans les prisons.
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