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Sport

Le « bad guy » Mourinho est de retour

Revenu cet été à Chelsea avec une cote de popularité au sommet, José Mourinho, au fil de quelques désillusions, a vite repris son rôle préféré : celui du « bad guy » qui tire sur tout ce qui bouge.
Habitué à susciter des commentaires acerbes à son encontre ou encore à créer lui-même des polémiques, le Portugais avait retrouvé Chelsea dans le costume contre nature de l’homme consensuel après le départ de Rafael Benitez.
L’Espagnol était en effet tellement détesté par le peuple bleu pour son passé d’entraîneur à Liverpool qu’il est parti quasiment comme un voleur au bout d’un intérim quand même ponctué par une victoire en Europa League.
Du coup, le « Special One » est logiquement apparu comme le Messie auprès de supporteurs qui lui ont pardonné la fin laborieuse de son premier mandat en 2007, aux yeux des dirigeants londoniens qui ont occulté ses démêlés avec l’état-major du Real Madrid et même à ceux des médias, ravis de retrouver un « bon client ».
Mais la couche de vernis ne pouvait pas indéfiniment tenir, et un passage à vide a eu vite fait de ressusciter le « vrai » Mourinho.
« Vu ce qu’il a fait ces trois dernières années comme entraîneur, il ne devrait pas trop la ramener, je pense », a-t-il d’abord dégainé à l’attention de l’ancien technicien maison Ruud Gullit qui avait émis quelques critiques après l’humiliante défaite à domicile contre Bâle (2-1) en ouverture de la C1 (qui venait ponctuer une série de quatre matches sans victoire entre le 26 août et le 18 septembre).

« Le bla-bla, c’est inutile »
Samedi, à l’issue d’un match plutôt bien négocié à Tottenham (1-1) qui pourrait d’ailleurs être le vrai départ des Blues, Mourinho avait même retrouvé toute sa morgue et s’en est donné à cœur joie pour balancer ses vérités.
Son vis-à-vis André Villas-Boas, son compatriote et ancien assistant jusqu’en 2009, avait eu le toupet d’avouer que les deux hommes étaient en froid. Il s’est vu comparer à un gamin qui pleurniche.
« Je continue de dire qu’on règle ce genre d’histoire comme des hommes, pas des enfants. J’ai 50 ans, je ne me conduis pas comme un gosse », a assuré « Mou ».
Lors du même match, l’arbitre a eu l’outrecuidance d’exclure sévèrement Torres qui, plus tôt, avait quand même griffé son adversaire. Même si Mourinho n’a jusque-là pas montré qu’il était fan de son buteur espagnol, son sang n’a fait qu’un tour.
« L’arbitre a fait une très grosse erreur qui a influencé le résultat du match. Mais dans ce genre de situation, ce n’est pas tant l’arbitre que le joueur adverse qui est coupable. Si personne ne me touche et que je tombe, ce n’est pas votre faute, c’est la mienne », a-t-il déclaré. Ou comment arroser à la fois l’arbitre et l’adversaire.
Enfin, Mourinho a également eu la langue bien pendue envers son meneur Mata, peu utilisé jusque-là et qui commençait à s’en plaindre plus ou moins publiquement.
« Le bla-bla, c’est inutile, les petites discussions avec les médias, ça ne sert à rien, les commérages des agents, pareil, lui a-t-il répondu. Ce qui est utile, c’est ça : les efforts qu’il fait et comment son entrée a changé l’équipe contre Tottenham. »
Et en annonçant que Mata serait titulaire contre le Steaua, Mourinho a remis la pression sur son joueur, placé devant ses responsabilités.

(Source : AFP)
Revenu cet été à Chelsea avec une cote de popularité au sommet, José Mourinho, au fil de quelques désillusions, a vite repris son rôle préféré : celui du « bad guy » qui tire sur tout ce qui bouge.Habitué à susciter des commentaires acerbes à son encontre ou encore à créer lui-même des polémiques, le Portugais avait retrouvé Chelsea dans le costume contre nature de...
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