La mère du pharmacien enlevé effondrée. Photo Danielle Khayat
Peu après le rapt, les habitants du village de Karak-Maallaka se sont regroupés devant la pharmacie et ont coupé la route en guise de protestation.
Le kidnapping a été dénoncé par le président de l’ordre des pharmaciens, Rabih Hassouna, qui a appelé les ravisseurs à libérer Wissam el-Khatib et « les forces militaires et sécuritaires à agir pour dévoiler son sort ». Dans un communiqué, il a déploré le « ciblage répété des pharmaciens ».
De son côté, cheikh Ahmad al-Kattan, président de l’association Kaoulouna wal Amal a dénoncé les « rapts répétés dans la Békaa », s’en remettant aux forces de l’ordre « qui doivent veiller sur la sécurité du citoyen ». Cheikh Kattan, qui a visité la famille du pharmacien, a appelé le chef de l’État, le président de la Chambre et le Premier ministre démissionnaire à « déployer les efforts nécessaires pour le libérer ».
Par ailleurs, une unité de l’armée a arrêté dans le village de Tibé, à Baalbeck, un individu accusé de loger des preneurs d’otages.