Ban Ki-moon "promet" l'aide des Nations unies pour l'exécution de cet accord passé samedi à Genève entre les ministres des Affaires étrangères américain et russe, a rapporté Vannina Maestracci, porte-parole des Nations unies. Il "espère ardemment" que cet accord "prépare le chemin à une solution politique qui mettra un terme aux souffrances affreuses infligées au peuple syrien", a-t-elle encore dit.
Au troisième jour de pourparlers, Sergueï Lavrov et John Kerry se sont entendus pour accorder une semaine à Damas pour présenter une liste de ses armes chimiques en vue de leur enlèvement d'ici la mi-2014 et ont prévu une résolution à l'ONU qui autorise le recours à la force en cas de manquement aux engagements du régime syrien.
Peu avant que l'accord soit rendu public, Ban ki-Moon avait annoncé que l'ONU s'efforcerait d'organiser une conférence de paix sur la Syrie, dite de Genève 2, "courant octobre".
Il avait affirmé la veille que le rapport des experts de l'ONU, attendu lundi, allait "conclure de manière accablante à l'utilisation d'armes chimiques" dans l'attaque du 21 août qui a fait des centaines de morts dans la banlieue de Damas, sans en attribuer directement la responsabilité au régime syrien. Mais il avait clairement accusé le président Bachar al-Assad d'avoir "commis de nombreux crimes contre l'humanité" et s'était dit "persuadé que les responsables rendraient des comptes quand tout cela sera fini".
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Derrière la visite de Walid Boukhari à Meerab
Le Hamas accepte une proposition de cessez-le-feu qataro-égyptienne, Israël la juge "adoucie et inacceptable" : jour 213 de la guerre de Gaza