Une des principales missions de la SG est d’assurer la sécurité des frontières.
La Direction générale des Forces de sécurité intérieur (FSI) a annoncé mercredi de strictes mesures de sécurité sur certains axes routiers de Beyrouth à l’occasion du 68e anniversaire de la fondation de la Sûreté générale (SG).
A cette occasion, une cérémonie solennelle sera organisée sous l’égide du président Michel Sleiman, jeudi à 17h, au quartier général de la SG, place du Musée.
Les voitures et véhicules seront donc interdits de stationnement à partir de 7h sur la route de Damas, le boulevard Sami el-Solh (Furn el-Chebbak), la route du Musée, Tayouné, Chatila, le boulevard du 22 novembre, Barbir, Mazraa, Bechara el-Khoury et Sodeco.
Jeudi, il sera interdit de circuler et sur les axes routiers suivants : Rond-point Adliyé, boulevard Pierre Gemayel, boulevard Abdallah al-Yafi jusqu'à Barbir, route de Damas, place du Musée et rue Habib Bacha al-Saad.
La Sûreté générale a été fondée en 1921 et avait pour nom le Premier bureau, avant que cette appellation ne soit modifiée en 1945 et que la SG ne soit considérée comme un office, présidé par Édouard Abou Jaoudé, selon un communiqué de presse publié pour l’occasion.
En 1959, celle-ci devient une direction rattachée au ministère de l’Intérieur et a pour mission, conformément aux lois et décrets d’application régissant ses activités, de réunir des informations politiques, de sécurité, économiques et sociales à l’adresse du gouvernement. Elle constitue, toujours selon le communiqué, « une source de confiance » en rapport direct avec le président de la République, à qui elle soumet les informations nécessaires après les avoir évaluées et analysées.
Depuis sa fondation, la Sûreté générale a été dirigée à tour de rôle par Édouard Abou Jaoudé, Farid Chéhab, Toufic Jalbout, Joseph Salamé, Antoine Dahdah, Farouk Abillama, Zahi Boustany, Jamil Nehmé, Nadim Lteif, Raymond Raphaël, les généraux Jamil Sayyed, Wafic Jezzini et Abbas Ibrahim.
Ce dernier, précise le communiqué, a établi un plan à court et à moyen termes pour restructurer la direction, en développant ses capacités humaines et matérielles et en ouvrant de nouveaux bureaux et postes frontaliers de la SG. De nouveaux centres ont été ainsi ouverts à Zahrani, Rayfoun, Deir el-Ahmar, et des déménagements vers de nouveaux centres ont eu lieu à Masnaa, Bint-Jbeil et Naqoura. L’ouverture du centre de Naqoura, notamment, a été considérée comme une consolidation de la présence de l’État sur l’ensemble de son territoire.
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