Ces consultations à huis clos se tiennent entre les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Russie et la Chine. Le Premier ministre britannique David Cameron a annoncé mercredi que Londres allait présenter une résolution "condamnant l'attaque chimique" du 21 août en Syrie et "autorisant les mesures nécessaires pour protéger les civils", y compris l'usage de la force armée.
"La réunion du P5 est en cours", a indiqué un diplomate. "La proposition britannique va y être présentée".
Selon le gouvernement britannique, cette résolution "autorisera toutes les mesures nécessaires en vertu du chapitre VII de la Charte de l'ONU pour protéger les civils contre les armes chimiques" en Syrie. Le chapitre VII prévoit des mesures coercitives en cas de menace contre la paix et la sécurité internationales, qui peuvent aller des sanctions à une opération militaire.
Cette résolution, si elle est adoptée, donnera une plus grande légitimité à une éventuelle frappe militaire contre le régime de Bachar al-Assad.
Mais la Russie, alliée fidèle du régime syrien, a dores et déjà affirmé qu'il fallait attendre le retour des enquêteurs de l'ONU actuellement en Syrie avant de discuter d'une résolution. Moscou a mis son véto à trois projets de résolution occidentaux visant à faire pression sur Damas depuis le début de la crise syrienne en mars 2011.
Le secrétaire général de l'ONU Ban iI-moon a indiqué mecredi que les experts de l'ONU avaient besoin de quatre jours pour boucler leur mission sur place.
Les plus commentés
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Berlin, l’Eldorado perdu des Arabes
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël