Libération
d’une femme
séquestrée pendant 3 ans par ses proches
Les autorités saoudiennes ont libéré une femme âgée d’une cinquantaine d’années qui était séquestrée depuis trois ans par ses proches, a indiqué hier une organisation gouvernementale de défense des droits de l’homme, précisant qu’elle était séquestrée dans une pièce dans une maison de la province de Taëf. Les autorités ont été alertées par le gendre de la femme, qui était détenue contre son gré en raison d’un « conflit familial sur des propriétés », d’après le quotidien Okaz. L’Arabie saoudite, un pays ultraconservateur, applique une version rigoriste de l’islam et impose plusieurs restrictions aux femmes. Les Saoudiennes ont notamment interdiction de conduire ou de voyager sans l’autorisation de leur mari ou d’un autre homme de leur famille.
Iran
Des rebelles
kurdes affirment
avoir tué sept soldats
Des rebelles kurdes iraniens ont affirmé hier avoir tué sept soldats iraniens dans des affrontements la semaine dernière près de la frontière. Le Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK), un groupe considéré comme « terroriste » par Téhéran, a connu des affrontements réguliers avec les forces iraniennes, ces dernières ripostant par des bombardements contre les bases arrière du parti dans les zones montagneuses à la frontière du Kurdistan irakien. Les dernières tensions remontent à avril 2012 lorsque les combattants du PJAK avaient tué quatre membres des gardiens de la révolution, l’armée d’élite du régime iranien.
Prison à vie
pour un informaticien accusé de pornographie
La peine de mort d’un jeune informaticien iranien, jugé coupable d’avoir géré un site pornographique, a été commuée en prison à vie, parce qu’il s’est repenti, a annoncé hier son avocat à l’agence Mehr. Résidant au Canada, Saïd Malekpour avait été arrêté en 2008 en Iran lors d’un voyage dans le pays et accusé d’avoir géré un site pornographique en persan. M. Malekpour avait été condamné à mort en décembre 2010 après avoir été reconnu coupable de « conception et hébergement de sites Internet pour adultes », « d’agitation contre le régime » et « d’insulte à l’islam ». L’application de la sentence avait toutefois été suspendue par la justice en décembre 2012. Selon Amnesty International, ce jeune informaticien aurait été victime, à son insu, de l’utilisation frauduleuse d’un de ses programmes pour diffuser des images pornographiques.