Le photographe a vu les inspecteurs partir à bord d'un convoi de cinq voitures, escorté des services de sécurité syriens. Ils doivent se rendre notamment dans la région de la Ghouta orientale, où l'opposition et les pays occidentaux accusent l'armée d'avoir tué des centaines de civils dans une attaque à l'arme chimique la semaine dernière.
La mission, composée d'une dizaine d'inspecteurs et une dirigés par le Suédois Aake Sellström, était arrivée à Damas le 18 août pour enquêter sur des allégations concernant d'autres attaques présumées dans le pays plus tôt cette année.
Mais trois jours après, l'armée a mené une offensive à l'est et à l'ouest de Damas, lors de laquelle l'opposition a accusé le régime d'avoir utilisé des armes chimiques qui ont tué plus de 1.000 personnes..
Médecins sans frontières avait fait état de son côté du décès de 355 patients "présentant des symptômes neurotoxiques" dans la région de Damas, mais a précisé ne pas pouvoir "confirmer scientifiquement la cause de ces symptômes ni établir la responsabilité de cette attaque".
Se basant sur des rapports médicaux, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a comptabilisé plus de 300 morts par gaz toxique, dont des dizaines de rebelles.
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